Futur gouvernement : "Nous ne bloquerons aucun nom" pour le poste de Premier ministre, assure le communiste Ian Brossat

Incapable de s'accorder sur un candidat pour Matignon, les négociations au sein du Nouveau Front populaire se poursuivent pour trouver un candidat au poste de Premier ministre.
Article rédigé par franceinfo
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Ian Brossat, sénateur de Paris et porte-parole du Parti communiste français, sur franceinfo, le 6 janvier 2024. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

"Nous ne bloquerons aucun nom" pour le poste de Premier ministre, "dès lors qu'il s'agit d'appliquer le programme du Nouveau Front populaire", a assuré lundi 15 juillet sur franceinfo le sénateur communiste de Paris, Ian Brossat, porte-parole du PCF, alors que le blocage persiste à gauche, au sein du Nouveau Front populaire, autour du nom à proposer pour Matignon.

"Nous, les communistes, nous avons dit depuis le départ que nous souhaitions être des facilitateurs", rappelle Ian Brossat. Le sénateur juge que les discussions "sont trop longues, pénibles et pas très dignes pour les millions d'électeurs qui ont voté pour le Nouveau Front populaire et qui nous ont permis de constituer le plus gros bloc à l'Assemblée nationale".

"Il est temps qu'on débouche sur un nom, sur une proposition et qu'on soit digne des électrices et des électeurs du Nouveau Front populaire. Pour l'instant, je ne pense pas qu'on le soit."

Ian Brossat, porte-parole du PCF

à franceinfo

"Ce qui compte, c'est le programme que nous voulons appliquer", insiste Ian Brossat. "Il y a plusieurs noms qui sont en circulation. Nous ne bloquerons aucun d'entre eux et il ne s'agit pas pour nous de commencer à faire jouer tel ou tel veto", assure le porte-parole du PCF, "ni sur Olivier Faure, ni sur Manuel Bompard, par exemple. Si tout le monde avait la même posture que nous au sein du Nouveau Front populaire, il y a longtemps qu'on aurait débouché sur une proposition."

Le sénateur s'inquiète enfin de devoir "laisser la main au président de la République qui en profite", selon lui, "pour manœuvrer et pour échafauder des scénarios alternatifs qui ne seront pas bons pour des millions de gens qui veulent que ça change". Et il alerte : "Ce serait quand même un comble" qu'à l'issue des élections législatives "où la Macronie a été condamnée par les urnes, on se retrouve avec un gouvernement de macronistes. Si on continue comme ça, c'est ça qui va nous arriver", déplore Ian Brossat.

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