Olivier Besancenot : "Le gouvernement ne fait pas la guerre au monde de la finance"
Olivier Besancenot était présent mardi matin lors de la manifestation devant le siège social de Goodyear France à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine). Parmi les quelque 2.500 manifestants, selon les syndicats, des salariés de l'usine Goodyear d'Amiens-Nord, qui s'opposent à la fermeture programmée du site, menaçant 1.173 emplois, mais aussi des salariés de PSA, Fralib, ArcelorMittal ou encore Sanofi.
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L'ancien porte-parole du NPA est notamment revenu sur l'annonce de l'abandon des négociations par l'unique repreneur potentiel, le groupe Titan. Pour lui : "cette proposition, personne n'y croyait" . Il ajoute que les salariés "ont refusé le chantage [...] on leur propose de leur couper le bras au lieu de leur couper la tête" , rappelant au passage l'exemple de Continental à Clairoix en 2010, et de la fermeture du site malgré les promesses.
Ce que souhaite avant tout l'ancien candidat à l'élection présidentielle de 2002, c'est une loi qui interdirait les licenciements, et pas seulement une loi qui sanctionnerait les entreprises rentables, comme celle annoncée lundi par François Hollande. Pour lui, il existe un moyen de pression : récupérer l'argent public octroyé aux entreprises lors de leur installation sur un territoire.
La conclusion d'Olivier Besancenot : "Pour l'instant ce n'est pas à la finance que le gouvernement fait la guerre, mais aux salariés" , référence directe à une promesse de François Hollande alors candidat à la présidentielle l'année dernière.
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