1er-Mai : après les violences, de vives tensions à l’Assemblée nationale
Les violences lors des manifestations du 1er-Mai étaient sur toutes les lèvres, mardi 2 mai, à l’Assemblée nationale. Dès l’ouverture de la séance de questions au gouvernement, le sujet a électrisé les débats. Pour Élisabeth Borne, le constat est clair. "Les images que nous avons vues […] sont insupportables et illustrent qu’un nouveau palier a été franchi dans la violence", déplore la Première ministre. La France Insoumise est dans le viseur d’Élisabeth Borne, et notamment son leader, Jean-Luc Mélenchon.
Les critiques de l’opposition
Ce dernier est accusé de ne pas avoir réellement condamné ces violences. Quelques minutes avant l’intervention d’Élisabeth Borne, le camp des Insoumis s’en était pris directement au gouvernement. "Policiers brûlés, journalistes frappés, manifestants mutilés. Les coupables, c’est vous !", a dénoncé le député LFI de l’Essonne Antoine Léaument. "Nous apportons notre soutien à tous les blessés. Vous opposez le peuple au peuple, pas nous", a-t-il poursuivi. Une intervention très critiquée dans la foulée par le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin : "Après des violences inacceptables qui ont blessé 405 policiers et gendarmes, que vous n’ayez pas un mot pour ces pères et mères de famille démontre votre humanisme", a-t-il clamé. La Nupes estime qu’avec ce débat sur les violences, le gouvernement tente de faire oublier la réforme des retraites.
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