Violences faites aux femmes : Sandrine Rousseau forme un symbole féministe avec ses mains lors d'échanges à l'Assemblée nationale
La députée EELV répondait ainsi à une intervention de sa collègue Aurore Bergé sur les violences conjugales. Celle-ci faisait allusion, sans le mentionner, au député LFI Adrien Quatennens, qui a publiquement reconnu avoir giflé sa femme.
Un geste lourd de sens. Lors de discussions sur les violences conjugales à l'Assemblée nationale mardi 4 octobre, la députée écologiste Sandrine Rousseau a réagi silencieusement en formant un triangle avec ses mains, un symbole souvent utilisé par les féministes dans les manifestations. La députée écologiste répondait à l'intervention de la députée Aurore Bergé (Renaissance), dénonçant les violences conjugales en pointant, dans une allusion à peine voilée, le député LFI Adrien Quatennens.
>> Suivez les dernières actualités politiques dans notre direct
Le torchon brûle et le respect des femmes ne souffre pas de postures politiciennes d’un groupe politique incapable de mettre 1 milliard sur la table pour la lutte contre les violences et de donner les moyens à la justice. #DirectAN #AbadDemission #DarmaninDemission #LREM #Metoo pic.twitter.com/y8FIaHcPE4
— Sandrine Rousseau (@sandrousseau) October 4, 2022
"Le torchon brûle et le respect des femmes ne souffre pas de postures politiciennes d’un groupe politique incapable de mettre 1 milliard sur la table pour la lutte contre les violences et de donner les moyens à la justice", a expliqué Sandrine Rousseau sur Twitter. "Ce symbole est utilisé dans les 'manifestations féministes", a ensuite détaillé la députée auprès de BFMTV, jugeant également que "Damien Abad doit démissionner". L'ancien ministre des Solidarités, accusé de viol ou de tentative de viol par trois femmes, a conservé son poste de député de l'Ain.
Selon le magazine Elle, le geste fait par Sandrine Rousseau est apparu en 1972 et a régulièrement été vu lors de rassemblements pour le droit à l'IVG. Il aurait été utilisé pour la première fois par la militante féministe italienne Giovanna Pala, toujours selon le magazine, pour faire écho à la une du journal féministe Le Torchon brûle.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.