L'ancien député communiste André Lajoinie est mort à l'âge de 94 ans

"Nous perdons un homme de grande humanité", a regretté Fabien Roussel, le secrétaire national du Parti communiste.
Article rédigé par franceinfo
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Le communiste André Lajoinie lors de la Fête de l'Humanité le 13 septembre 1987 à La Courneuve (Seine-Saint-Denis), France (JEAN GUICHARD / GAMMA-RAPHO / GETTY IMAGES)

"Immense tristesse à l'annonce du décès d'André Lajoinie", écrit le secrétaire national du Parti communiste, Fabien Roussel, sur le réseau social X mardi 26 novembre. "Nous perdons un homme de grande humanité", ajoute le leader communiste. André Lajoinie s'est éteint à l'âge de 94 ans. Fils de paysans corréziens et candidat du PCF à l'élection présidentielle de 1988, il avait été durant plus d'un demi-siècle un "homme d'appareil" dévoué à son parti. Le député avait notamment présidé le groupe communiste à l'Assemblée nationale entre 1981 et 1993.

En 2002, à 72 ans, il avait jeté l'éponge et décidé de ne pas se représenter. "Je ne suis pas fatigué. Mais ce ne serait pas sérieux. J'ai une haute idée de la fonction d'élu, et je ne suis pas un rentier", avait-il justifié. "Député, dirigeant du PCF, André était un défenseur acharné de la classe ouvrière", a salué le sénateur Ian Brossat sur X. "Il avait l'amour des gens chevillé au cœur", a-t-il encore souligné.

"André Lajoinie est né dans une famille de modestes paysans, et il a grandi dans l'esprit de la Résistance. Toute sa vie, fidèle à son engagement communiste, il a combattu pour la justice sociale et pour l'agriculture familiale", a salué sur X l'ancien président socialiste François Hollande. Le leader de La France insoumise (LFI) Jean-Luc Mélenchon a évoqué "un porte-voix efficace et puissant" des luttes populaires "notamment dans les milieux ruraux et paysans" ainsi que son "dévouement absolu" au communisme.

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