Politique : à gauche, chacun rassemble dans son coin avant les élections européennes
La gauche se cherche. Au PS les défections s'accumulent, Jean-Luc Mélenchon et Benoît Hamon, chacun de leur côté, veut être celui qui rassemblera la gauche.
Olivier Faure, parmi les siens, a tenté hier de rassurer son monde. "Vous n'êtes pas à la dernière page d'un livre, vous êtes au contraire au début d'un autre chapitre", a-t-il déclaré. C'est un nouveau chapitre, mais surtout un nouveau départ, comme celui de Marie-Noëlle Lienemann et d'Emmanuel Maurel. Ils veulent travailler avec Jean-Luc Mélenchon et fonder un nouveau parti. Le leader des Insoumis se réjouit de la situation. Il se place au centre du jeu après, dit-il, les effondrements du PC et maintenant du PS. Le parti socialiste "n'a plus d'aile gauche (...), c'est un long cycle historique de 40 ans qui prend fin", affirme-t-il sur Europe 1.
La gauche "ne se rassemblera pas derrière un nouveau César"
Il y a un an, Benoît Hamon quittait lui aussi le PS. "On parle beaucoup de rassembler la gauche, elle ne se rassemblera pas derrière un nouveau César ou un nouveau tribun, je le dis pour Jean-Luc Mélenchon au cas où il imagine que sa fonction, son désir césariste puisse éteindre la diversité", martèle de son côté le fondateur de Génération.s. Chacun cherche à rassembler dans son coin, avec, en ligne de mire, les élections européennes.
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