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Perte du triple A : "Nous sommes collectivement responsables" (Copé)

Invité de Radio France Politique dimanche, Jean-François Copé revient sur la perte par la France de sa note auprès des agences de notation financières. Déjà en campagne pour Nicolas Sarkozy, le secrétaire général de l'UMP revient sur la nécessité de réformer "l'organisation du travail".
Article rédigé par Pierre Breteau
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (AFP Thomas Samson Radio France)

 

  • "Il y a deux manières de faire"* pour évoquer la dégradation de la note française de AAA en AA+ pour

    Jean-François Copé. La première *"c'est de dire que 'c'est de sa faute à lui', et tout le monde se rue sur le

    président de la République ou sur notre majorité"* et la seconde, qui a les faveurs du député-maire de Meaux,

"c'est de regarder l'histoire financière depuis 30 ans et de constater que ça nous pendait au nez" et que"nous sommes collectivement en responsabilité" .

Le patron de l'UMP explique que "financer la croissance économique par de la dette publique" n'était pas la

bonne solution. Lui préfère fonder la croissance sur "plus de travail" . Jean-François Copé propose de *"revoir

complètement l'organisation de notre travail, c'est ce qu'on appelle la refondation sociale"* .

Pour ce faire, l'UMP semble avancer vers l'idée qu'il faille *"demain imaginer une négociation par entreprise ou

par branche pour que le temps de travail soit estimé par rapport aux besoins de l'économie"* . Donc dans

certaines branches "il faudra travailler 36 heures payées 36, d'autres 37h payées 37, etc" , et ce pour faciliter la

flexibilité du travail salarié et "améliorer la compétitivité des entreprises françaises" .

Jean-François Copé revient aussi sur les déclarations de Luc Chatel. Le ministre de l'Education nationale

accuse les socialistes d'avoir "fait payer la cinquième semaine de congés payés à crédit" par les Français. Le

député-maire de Meaux nuance les propos de son collègue de l'UMP : *"Dès lors qu'on réfléchit au temps de travail, après on

le répartit comme on le souhaite dans l'année."* Et pour le patron du parti majoritaire, ces accords devront être

couplés à un allègement des charges patronales (compensée par la TVA sociale), "pour éviter les délocalisations" .

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