Présidentielle 2022 : pour les candidats en peine dans les sondages, des campagnes à petit budget
Le 20 Heures a suivi la campagne de quatre candidats qui peinent à décoller dans les sondages en vue du premier tour de l'élection présidentielle. Reportage.
Des quais de gare où le comité d'accueil est généralement réduit, des couloirs de réunions publiques arpentés dans un quasi-anonymat : voilà le lot quotidien des petits candidats à l'élection présidentielle. Ses moyens limités, Nathalie Arthaud (LO) les consacre en grande partie à ses tracts. Ce sont en effet les tracts qui coûtent le plus cher, avec la location des salles de meeting. L'Etat rembourse les frais de campagne à hauteur de 800 000 euros pour les candidats ne parvenant pas à atteindre les 5 % de vote au premier tour.
Une simplicité affichée
Pour Jean Lassalle (Résistons !), côté budget, c'est toujours modeste. En 2017, le candidat n'avait déjà pas atteint la barrière des 800 000 euros. Il compte sur le soutien des élus locaux. Pour Philippe Poutou (NPA), 800 000 euros, c'est une somme bien suffisante. "Ça serait bien que tout le monde apprenne à gérer une campagne à 800 000 euros" plaisante-t-il. Une simplicité également affichée par Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France !), pour qui le "seul trésor", ce sont les militants.
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