Fonds Marianne : La France insoumise réclame la démission de Marlène Schiappa lors des questions au gouvernement à l'Assemblée
Ce qu'il faut savoir
>> Ce direct est désormais terminé.
Le député La France insoumise Aurélien Saintoul a interpellé, mardi 13 juin à l'Assemblée nationale, la secrétaire d'Etat à l’Economie sociale et solidaire et à la Vie associative, Marlène Schiappa, sur la gestion du fonds de lutte contre le séparatisme, qualifié d'"une immense tache que seule (sa) démission peut laver". Cette dernière sera entendue mercredi matin par la commission d'enquête du Sénat. Elle devra clarifier son rôle dans le processus de sélection des 17 associations lauréates. C'est elle qui a lancé le fonds Marianne en 2021, lorsqu'elle était ministre déléguée à la Citoyenneté. Suivez notre direct.
Une journée rythmée par des perquisitions. Les domiciles de plusieurs protagonistes-clés du dossier ont par ailleurs été perquisitionnés mardi. Ces perquisitions "interviennent dans le cadre de l'information judiciaire ouverte le 4 mai 2023 des chefs de 'détournement de fonds publics', 'détournement de fonds publics par négligence', 'abus de confiance' et 'prise illégale d'intérêts'", précise à franceinfo une source judiciaire.
Dans le viseur de la justice, les dirigeants de l'association ayant reçu le plus d'argent. Le journaliste Mohamed Sifaoui, co-responsable de la principale association bénéficiaire du fonds (l'USEPPM), était attendu mardi à 9 heures devant les sénateurs. A l'ouverture des débats, le sénateur Claude Raynal, président de la commission d'enquête, a fait savoir que "depuis 6 heures du matin, une perquisition est en cours à son domicile", l'empêchant de pouvoir honorer ce rendez-vous. Une perquisition a également eu lieu chez Cyril Karunagaran, l'autre dirigeant de l'USEPPM.
Le préfet chargé d'attribuer les subventions lui aussi concerné. Le domicile de Christian Gravel, le préfet chargé de l'attribution des subventions du fonds Marianne, a aussi été perquisitionné, ont appris France Télévisions et franceinfo de sources condordantes. Il avait démissionné de son poste la semaine dernière après la publication d'un rapport de l'Inspection générale de l'administration mettant en cause sa gestion. Enfin, une autre perquisition a eu lieu au domicile d'Ahlam Menouni, la présidente de Reconstruire le Commun, deuxième association lauréate.