Premier discours du candidat François Hollande : "Les Français ont droit au rêve"
Ce premier discours en tant que candidat à la présidentielle officiellement investi par le parti, était très attendu. François Hollande l'a introduit par un hommage, soulignant "la réussite" des primaires avant de remercier ses ex-adversaires durant cette compétition "citoyenne" . "Elles ne resteront pas sans lendemain" , a-t-il promis.
"Nous ouvrons une phase nouvelle (...) nous étions dans le débat nous sommes dans le combat, pour la gauche, pour la victoire" , a martelé François Hollande sous les "François Président !" scandés par les militants.
"Vous m'avez confié la mission la plus belle qui soit pour un socialiste : faire gagner la gauche. Je n'aurai de cesse de poursuivre cet engagement pour être demain le président que vous avez choisi" , et avant de citer les anciennes figures de gauche, François Hollande est allé chercher une phrase de... de Gaulle. "Me revient une belle phrase d'un ancien président de la République, qui avertissait: les gens veulent que leur histoire leur ressemble ou au moins qu'elle ressemble à leurs rêves" , a cité François Hollande, en précisant : "Eh bien voilà, c'est Charles de Gaulle qui répond aujourd'hui à la droite" a ironisé le candidat socialiste.
Beaucoup de monde s'affirmant aux "côtés" de François Hollande : 200 invités tout d'abord issus de la société civile, dont Stéphane Hessel (l'auteur du recueil "Indignez-vous !" et père spirituel du mouvement des "Indignés") et plusieurs ténors socialistes dont Jean-Pierre Bel, nouveau président du Sénat. Il fallait que le message d'unité retentisse pendant cette Convention d'investiture. C'est fait. Hier prétendants à l'investiture, Jean-Michel Baylet, Manuel Valls, Ségolène Royal, Arnaud Montebourg et Martine Aubry se sont succédés à la tribune pour soutenir le candidat élu. La maire de Lille, battue au second tour, a été la première à s'exprimer. A l'adresse de son ancien rival, celle qui redevient Première secrétaire du parti a lancé : "Nous sommes tous déterminés à faire te faire gagner !"
François Hollande, lui, "n'oublie pas le 21 avril" 2002. "La bataille (de 2012) n'est pas jouée" , a prévenu le candidat socialiste, qui appelle au rassemblement derrière sa candidature dès le premier tour.
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