Premier discours "vérité" pour le candidat Sarkozy
"Quand on aime la France" , c'est ainsi que Nicolas Sarkozy a attaqué la quasi totalité des phrases de son premier discours de candidat. Un amour qui rime donc avec l'action : "Aimer la France, c'est refuser d'accepter les 35 heures (...), c'est refuser de promettre la retraite à 60 ans (...),refuser d'augmenter les dépenses et d'augmenter les impôts" , a-t-il poursuivi - autant de coups de griffes contre le PS. "Quand on aime la France, on veut que la France soit maîtresse de son destin et maîtresse chez elle" , a ajouté le président, qui s'est attardé sur le contrôle de l'immigration, dont il fait un marqueur du clivage droite-gauche.
"Aidez-moi, aidez-moi, aidez-moi, à réussir pour la France à rassembler le peuple de France !" (Nicolas Sarkozy)
Les grandes thématiques de campagne sont là : "Vérité" , "courage" , "respect de l'autorité" , "responsabilité " ou encore "droits et devoirs" de chacun, même au plus haut niveau de l'Etat. Nicolas Sarkozy s'en est de nouveau pris aux "élites" , qui se sont octroyées des rémunérations défiant le "sens commun" , et aux "corps intermédiaires" - partis, syndicats, groupes d'intérêts, etc. - accusés de confisquer la parole des Français. Avant de conclure en s'adressant à eux, et de leur demander de l'aider (à trois reprises !) : "A réussir pour la France à rassembler le peuple de France ! "
Un discours offensif qui n'a pas manqué de faire réagir le candidat du PS. "Le candidat sortant s'est déclaré, il fait campagne avec violence, avec agressivité, c'est bien la forme qu'il a choisie" , a déclaré François Hollande sur BFM-TV. "La violence et l'insulte, c'est un signe de faiblesse" , a ajouté le candidat socialiste avant d'insister sur la nervosité dont fait preuve, selon lui, Nicolas Sarkozy.
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