Primaire PS à Marseille : forte participation et des problèmes
Les militants PS qui le souhaitent disposent d'une heure supplémentaire pour aller voter pour celui qui sera leur candidat à la mairie de Marseille. La décision a été prise par le comité d'organisation à la demande des candidats, a indiqué René Stefanini, le secrétaire général de la HAP. Des candidats qui ont immédiatement relayé l'information sur Twitter, à l'image d'Eugène Caselli.
A 17h, environ 15.000 personnes s'étaient déplacées pour aller voter. L'affluence est "particulièrement élevée et comparable, avec près de 6.000 votants à la mi-journée, à celle de la primaire présidentielle ", a déclaré de son côté Alain Fontanel, secrétaire national aux Fédérations du PS, qui pilote l'organisation des primaires.
Lors d'un point-presse à Marseille, il a fait part de sa "satisfaction ", avant d'indiquer qu'il y avait dans un bureau du 15e arrondissement de la ville "des discordances de dates de naissance " et qu'au "bénéfice du doute les personnes concernées n'ont pas voté ", soit quelques dizaines d'électeurs.
La Haute autorité des primaires (HAP) a donc décidé de fermer le bureau de vote de la Calade, dans cet arrondissement. "Cette liste était totalement viciée. C'est une erreur technique que nous tentons de réparer (...) Il n'y a pas eu fraude", a précisé Jean-Pierre Mignard, le président de la (HAP).
Mais "il y a 54 autres bureaux où les choses se passent normalement ", a tenu à souligner Alain Fontanel, répondant indirectement à la sénatrice Samia Ghali, candidate à la primaire, qui se disait "choquée ". Elle a demandé que de nouveaux listings soient présentés dans l'après-midi, afin que les électeurs puissent voter.
Du covoiturage mis en place pour aller voter
Plusieurs délégués de candidats ont fait part aux journalistes de divers problèmes. Ainsi le représentant de Christophe Masse, Pascal Chamassian, a indiqué qu'un bureau de vote avait été oublié dans le 13e arrondissement et a dit vouloir "faire un recours " auprès de la HAP.
Le représentant de Marie-Arlette Carlotti, Jean-Paul Giraud, a estimé qu'il y avait un problème technique d'organisation et un problème de vote individuel. Certains représentants de candidats ont en effet dénoncé l'organisation de covoiturages ou de transports collectifs.
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Par ailleurs, Samia Ghali, qui a été accusée d'avoir affrété des bus pour conduire ses partisans jusqu'aux bureaux de vote, s'est défendue en indiquant qu'il s'agissait de "covoiturage ". "Il y a eu du covoiturage et je l'assume ", a-t-elle dit sur i-Télé.
La HAP avait indiqué un peu plus tôt qu'il n'y avait rien d'illégal dans le fait d'affréter des bus pour faire venir les électeurs.
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