Procédure d'exclusion : Jérôme Lavrilleux vide (encore) son sac
Jean-François Copé avait donné le ton fin juin : "Faites gaffe, Lavrilleux, c'est une grenade dégoupillée "... Confirmation au téléphone : joint par France Info, son ancien directeur de cabinet menace à tout moment d'exploser.
Son exclusion définitive au menu du bureau politique mardi soir ? "Les vieux pépés de l'UMP ont besoin de se désennuyer le mardi " assène-t-il. Les "vieux pépés ", comprenez les trois anciens Premiers ministres installés à la tête du parti, Jean-Pierre Raffarin, Alain Juppé et François Fillon. Il ne se montre pas tendre : Alain Juppé, "lui a été condamné, pas moi, je ne suis même pas mis en examen. Et il n'a jamais quitté le parti ". Sur l'ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy : "François Fillon, je suis son obsession, ça relève d'une pathologie. On est dans la petite vengeance, la petite rancoeur ".
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De toute façon, "cette équipe provisoire n'a aucune légitimité politique et juridique ", veut croire Jérôme Lavrilleux, qui pose aussi la question : "Comment exclure quelqu'un qui n'est plus membre, on passe du grotesque au burlesque ". Pas de quoi faire rire pour autant à l'UMP : "Lavrilleux veut faire croire à une justice politique alors que la procédure a été respectée " justifie la direction du parti qui dénonce un nouvel effet de manche médiatique.
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