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Manifestations : des violences et des dégâts évitables ?

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Manifestations : des violences et des dégâts évitables ?
Manifestations : des violences et des dégâts évitables ? Manifestations : des violences et des dégâts évitables ? (FRANCEINFO)
Article rédigé par franceinfo - Anne-Claire Poignard, Marc De Chalvron, Alexis Jacquet, Sophie Neumayer, Charlotte Gillard, F. Bazille
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Peut-on stopper les casseurs en amont ? Faut-il envisager des cortèges de manifestants hors centre-ville, voire les rendre statiques ? Éléments de réponse.

Ils étaient entre 400 et 500 casseurs samedi 5 décembre dans l'après-midi pendant la manifestation parisienne contre la loi sur la "sécurité globale". Qui sont les casseurs et comment s'organisent-ils ? "Ils prennent les rues parallèles, ils ont des sacs à dos, ils se changent et se mettent en noir, rapporte un policier infiltré, qui décrit des jeunes âgés de 16 à 30 ans. Souvent, ils ont des marteaux, ils ont des masques, ils ont des casques."

Des forces de l'ordre pas assez nombreuses

Face aux groupes ultramobiles, le dispositif du maintien de l'ordre est-il insuffisant  ? "Nous étions environ à 1 500 policiers et gendarmes, quand, au plus fort de la crise des 'gilets jaunes', nous étions à  5 000 pour des manifestations qui étaient considérées comme autant à risque", déplore Frédéric Lagache, délégué général du syndicat Alliance Police nationale. Selon certains observateurs, il existe des options concrètes pour enrayer la violence, comme enlever des voitures, enlever les grilles des arbres, qui peuvent être projetées. 25 personnes, dont deux personnes, étaient en garde à vue dimanche.

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