En Gironde, Raphaël Glucksmann appelle à rejoindre son parti, Place publique, pour battre l'extrême droite en 2027

L'eurodéputé, qui tenait un meeting dimanche, veut "faire pour la France" ce que son mouvement a "fait pour l'Europe".
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Raphaël Glucksmann, leader du parti Place publique, à La Réole (Gironde), le 5 octobre 2024. (THIBAUD MORITZ / AFP)

Des européennes aux autres échéances politiques françaises. Le leader de Place publique, Raphaël Glucksmann, a appelé dimanche 6 octobre les Français à rejoindre son parti pour participer "à un grand et beau projet pour la France", et gagner contre l'extrême droite en 2027, dans son discours de rentrée politique à La Réole (Gironde).

Devant 2 000 personnes, l'essayiste de 44 ans, longtemps concentré sur les combats européens, a affirmé qu'il entendait mener "l'aventure politique qui doit nous mener au pouvoir", après être arrivé en tête de la gauche aux européennes avec 14%, en menant la liste du Parti socialiste sur une ligne pro-européenne et anti-LFI. Place publique est passé en quelques semaines de 1 500 adhérents à près de 11 000, mais "nous devons être cinq à dix fois plus nombreux encore", a demandé l'eurodéputé.

Une pique à Jean-Luc Mélenchon

Voulant "faire pour la France ce que nous avons fait pour l'Europe", il a notamment proposé comme premier chantier "le changement du mode de scrutin et le passage à la proportionnelle dans notre pays".

"Si nous désirons prendre des mesures radicales, alors nous les prendrons de manière effective, (...) il ne s'agit pas d'un concours de 'plus à gauche que moi, tu meurs'", a-t-il poursuivi dans une pique à l'adresse de Jean-Luc Mélenchon, qu'il a souvent éreinté sur le fond et la forme. Sa volonté affichée est "de prendre des mesures fortes parce que la situation l'exige et que nous les aurons suffisamment travaillées", a-t-il insisté.

Il a aussi promis de ne "rien mettre sous le tapis", et d'aborder les thèmes "qui semblent parfois rendre la gauche mal à l'aise", comme la sécurité, l'autorité, l'identité, l'intégration et l'immigration. "Mais cela ne veut pas dire que nous porterons des discours de droite sur ces sujets. Ça veut dire que nous aurons nos réponses à ces questions."

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