L'élection d'Olivier Faure à la tête du Parti socialiste confirmée après un nouveau décompte, son adversaire Nicolas Mayer-Rossignol conteste toujours
La hache de guerre n'est toujours pas enterrée au Parti socialiste. Après un nouveau décompte des votes pour l'élection du premier secrétaire, la commission de récolement du PS a confirmé la victoire d'Olivier Faure, dimanche 22 janvier. Ce résultat est toujours contesté par son adversaire du second tour. "Nous appelons à la raison ceux qui imaginent qu'une solution de passage en force est envisageable", a écrit le maire de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol, dans un communiqué.
Selon la commission de récolement, Olivier Faure, premier secrétaire sortant, l'emporte avec 51,09% des voix contre 48,91% pour Nicolas Mayer-Rossignol, maire de Rouen, selon un communiqué du PS. Mais Nicolas Mayer-Rossignol demande à reprendre les travaux de la commission, qui "ont été interrompus" et n'ont pas pu se terminer, et accuse son rival d'un "passage en force".
"Aucun parti démocratique ne peut l'accepter"
Les deux hommes se disputent depuis jeudi soir le résultats du vote des adhérents, chacun affirmant avoir remporté l'élection. Selon le communiqué du PS, la commission de récolement des votes, composée des représentants des différents textes d'orientation, et réunie au siège du Parti socialiste depuis vendredi "a clos ses travaux aujourd'hui (dimanche) à 15h45 à la suite du refus de passer au vote des représentants de Nicolas Mayer-Rossignol".
"Après examen des procès verbaux des fédérations et étude des requêtes en irrégularité, et alors que les voix faisant l'objet de contestations ont été réservées", le communiqué précise qu'Olivier Faure arrive en tête avec 12 020 voix (51,09%), contre 11 507 voix pour Nicolas Mayer-Rossignol (48,91%), pour un total de 23 527 votes exprimés.
Dans un autre communiqué, les proches de Nicolas Mayer-Rossignol affirment que "la direction sortante de notre parti soutenue par les représentants d'Olivier Faure" a proposé, au bout de 15 heures de réunion, "d'arrêter cette étude systématique et jusqu'au bout des résultats remontés des fédérations et des contestations, en échange d'un marchandage global d'un résultat donnant arbitrairement la majorité à Olivier Faure". "C'est inacceptable. Aucun parti démocratique ne peut l'accepter", ajoute le camp du maire de Rouen
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