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4 Vérités - Paul souhaite que Hollande fasse "des voeux de lucidité"

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Article rédigé par France 2
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Christian Paul, député de la Nièvre et soutien d'Arnaud Montebourg, est l'invité de Caroline Roux sur le plateau des 4 Vérités de France 2 ce jeudi 29 décembre.

Dans les 4 Vérités ce jeudi 29 décembre au matin, le député PS Christian Paul salue la grâce présidentielle de Jacqueline Sauvage : "C'est une mesure d'humanité et de justice. François Hollande a eu raison".

"C'est vrai que la grâce pose un problème démocratique. C’est une survivance monarchique. Dans ce cas, ça peut être une soupape quand un système judiciaire dysfonctionnel ou est excessif", ajoute la tête d'affiche des frondeurs.

Concernant la baisse du chômage depuis trois mois, l'élu de la Nièvre est sévère : "Cela va mieux, mais ça ne va pas bien. Il y aura plus de chômeurs à la fin de ce quinquennat qu'en 2012 où il y en avait déjà beaucoup trop. Les résultats sont tièdes, la volonté n'a pas été au rendez-vous".

Opposé au revenu universel

Christian Paul, qui soutient Arnaud Montebourg notamment, car le revenu universel cher à Benoit Hamon ne lui plaît pas : "Pour beaucoup d'économistes libéraux, le revenu universel est une façon d'accepter le chômage de masse dans un monde numérique où il y aura moins de travail, mais la question de la dignité du travail, de la société de travail est une valeur incontournable".

Pour lui, "l'échec de la primaire de la gauche serait une faible participation et un manque d'idées, mais je ne suis pas inquiet, car tous ceux qui ont manifesté contre la loi Travail viendront voter et il y a une profusion d'idées. La primaire doit être une belle confrontation d'idées ambitieuses : c'est à ce prix qu'elle sera gagnante".

Enfin, le député frondeur a également évoqué les derniers voeux de François Hollande : "Il faudrait que ça soit des voeux de lucidité. Je ne souhaite pas forcément qu'il exprime des regrets, mais plutôt qu'il participe à l'inventaire. S'il a choisi de ne pas être candidat, c'est qu'il avait de bonnes raisons. Il n'a pas renoncé par faiblesse, mais parce que tout n'allait pas bien et qu'il en aurait dû faire davantage", estime-t-il.

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