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Vidéo Primaires de la gauche: "à court terme, Manuel Valls est le plus crédible" selon Henri Sterdyniak

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Invité de Stephane Dépinoy dans ":L’éco" mercredi 25 janvier, l'économiste Henri Sterdyniak décrypte les promesses des candidats finalistes à la primaire de la gauche. Hamon-Valls, le duel des deux gauches.
Primaires de la gauche: "à court terme, Manuel Valls est le plus crédible" selon Henri Sterdyniak Invité de Stephane Dépinoy dans ":L’éco" mercredi 25 janvier, l'économiste Henri Sterdyniak décrypte les promesses des candidats finalistes à la primaire de la gauche. Hamon-Valls, le duel des deux gauches. (FRANCEINFO)
Article rédigé par franceinfo - Maurine Bajac
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Invité de Stephane Dépinoy dans ":L’éco" mercredi 25 janvier, l'économiste Henri Sterdyniak décrypte les promesses des candidats finalistes à la primaire de la gauche. Hamon-Valls, le duel des deux gauches.

"À court terme, Manuel Valls est le plus crédible : il s’inscrit dans le compromis entre le patronat et la sociale démocratie. Benoît Hamon, lui, est plus crédible à long terme puisqu’il essaie de prendre en compte les contraintes écologiques" c’est ce qu’affirme Henri Sterdyniak mercredi 25 janvier sur le plateau de « :L’éco ». L’économiste de l’OFCE décrypte les programmes économiques des deux gauches qui s’affronteront dimanche 29 janvier dans le deuxième tour de la primaire de la gauche.

La gauche réelle contre la gauche utopiste, deux hommes, deux visions s’opposent : "je pense que la stratégie de Manuel Valls qui consiste à dire qu’on a des minimas sociaux, qu’il faut les transformer en un revenu décent, les donner plus facilement, c’est une stratégie crédible. Par rapport à l’idée d’Hamon consistant à donner 750 euros à tout le monde, une somme qu’il faudra récupérer par la fiscalité sur les entreprises et les ménages, qui apparaît peu réalisable compte tenu de notre niveau déjà élevé de prélèvements obligatoires."

"Les politiques d’austérité : une catastrophe"

En réponse à la Question qui fâche, qui remet en question la présence d’austérité en France, Henri Sterdyniak riposte : "en France et en Europe on a de l’austérité ! La crise financière a creusé les déficits et depuis, que ce soit sous Sarkozy ou sous Hollande, on fait des politiques d’austérité. Dès le début les économistes atterrés ont dit : ces politiques d’austérité ça va être la catastrophe. Et aujourd’hui le FMI et la commission européenne le disent aussi."

Stephane Dépinoy conclut cet entretien sur les notes choisies par Henry Sterdyniak : La matinée de Jean Ferrat et Christine Sèvres.


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