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Benoît Hamon va publier une "Lettre aux Français" en plus de 300 000 exemplaires

Elle a été révélée, samedi, par "Le Parisien / Aujourd'hui en France" alors que l'ancien ministre de l'Education nationale réunit ses partisans à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).

Article rédigé par franceinfo
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Benoît Hamon, à Marennes (Rhône), le 27 août 2015. (XAVIER LEOTY / AFP)

"Le temps est venu de prendre notre destin en main." C'est ce qu'écrit Benoît Hamon, candidat à la primaire de la gauche, dans une "Lettre aux Français", dévoilée par Le Parisien / Aujourd'hui en France, samedi 27 août. Le courrier, qui doit être publié à 300 000 exemplaires, et distribué dès lundi 29 août, est révélé alors que l'ancien ministre de l'Education nationale réunit ses partisans à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) les samedi 27 août et dimanche 28 août.

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"La France est une République peuplée de citoyens devenus invisibles", écrit Benoît Hamon. "Invisibles parce que plus personne ne veut prendre la peine d’écouter ce qu’ils vivent : le chômage qui n’en fînit pas, le travail trop dur qui souvent ne paye pas, le logement et la santé précaires, l’école qui fait réussir toujours les mêmes", poursuit l'un des chefs de file des frondeurs.

Dans cette lettre, Benoît Hamon prend ses distances avec le choix du "repli identitaire, de la peur et de la fermeture à l’autre" et avec "celui d’une social-démocratie usée" qui, selon lui, a laissé faire la "financiarisation folle de l’économie, l’appauvrissement des États, la précarisation des travailleurs". Il dit proposer une alternative, une "troisième voie" qui "s’élève aujourd’hui à travers toute l’Europe, en Espagne, en Grèce, au Portugal, en Angleterre".

"En finir avec une démocratie intermittente" et un "Président tout puissant"

Benoît Hamon, comme Arnaud Montebourg, prône la mise en place d'une VIe République pour "en finir avec une démocratie intermittente qui, entre deux scrutins présidentiels, donne à un Président tout puissant le droit de faire ce qu’il veut jusqu’à imposer des lois dont personne ne veut".

Enfin, il dit croire "en une République métissée qui aime sa diversité" et promet "de faire renaître l’espérance même fragile d’une lutte sans merci contre toutes les forces qui ont stoppé la marche du progrès".

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