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Gaza : Edouard Philippe condamne "sans aucune ambiguïté ces violences"

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Article rédigé par Public Sénat
France Télévisions

Lors des questions d’actualité au gouvernement au Sénat, mardi, le Premier ministre Edouard Philippe a dénoncé les violences à Gaza. Il a défendu le "droit fondamental des Palestiniens à manifester pacifiquement".

Au lendemain des événements, qui ont causé la mort de près de 60 Palestiniens par des tirs de soldats israéliens dans la bande de Gaza, lors de heurts et de manifestations de masse contre l'inauguration de l'ambassade des États-Unis à Jérusalem, le Premier ministre Edouard Philippe a condamné au Sénat ces violences meurtrières.

"Droit fondamental des Palestiniens à manifester pacifiquement"

"La journée d’hier à Gaza a été la plus meurtrière depuis 2014, avec près de 60 morts, des mineurs, et près de 2700 blessés, dont beaucoup par balle. La France condamne évidemment et sans aucune ambiguïté ces violences", a affirmé mardi 15 mai le premier ministre, lors des questions d’actualité au gouvernement du Sénat. Il répondait à une question du président du groupe centriste, le sénateur Hervé Marseille. "Car si nous sommes, sans aucune ambigüité, attachés à la sécurité d’Israël, nous ne pouvons pas accepter un tel niveau de violence face au droit fondamental des Palestiniens à manifester pacifiquement", a ajouté Edouard Philippe.

"La politique de la France est connue, elle est ancienne", a rappelé le locataire de Matignon, "elle a pour objectif deux Etats : Israël et la Palestine, vivant dans la paix et la sécurité au sein de frontières reconnues, avec Jérusalem pour capitale des deux Etats".

Collomb : "Il faut combattre idéologiquement ce terrorisme, cet islamisme radical"

L’attentat au couteau perpétré le week-end dernier, à Paris, a également fait l'objet de débat. La sénatrice LR Jacqueline Eustache-Brinio a souligné qu’"une vraie réponse passe aussi et surtout par un réarmement moral et culturel de notre pays". Un sujet sur lequel les sénateurs LR et leur président Bruno Retailleau marquent leur différence avec Laurent Wauquiez (lire l'article de Public Sénat sur le sujet).

"Oui, il faut combattre idéologiquement ce terrorisme, cet islamisme radical qui amène à tuer dans nos quartiers", lui a répondu le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb. "Il faut peut-être faire en sorte qu’il n’y ait pas dans nos grandes villes à la fois des endroits prospères et des quartiers qui se paupérisent et se ghettoïsent", ajoute-t-il. Pour le ministre, "la lutte doit être menée sur tous les plans, à la fois par l’action policière et en même temps par l’action culturelle, par la bataille intellectuelle".

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