Qui est Nicolas Dupont-Aignan selon les moteurs de recherche ?
Quelle est l’empreinte numérique de Nicolas Dupont-Aignan ? France TV 2012 et Sébastien Tronche vous proposent de découvrir de quelle e-réputation bénéficie le candidat souverainiste à l’élection présidentielle.
Quelle est l'empreinte numérique de Nicolas Dupont-Aignan ? France TV 2012 et Sébastien Tronche vous proposent de découvrir de quelle e-réputation bénéficie le candidat souverainiste à l'élection présidentielle.
Qui êtes-vous Nicolas Dupont-Aignan ? A l'écriture de votre prénom sur Google, la vedette vous est volée tout d'abord par Nicolas Sarkozy, président-candidat en course comme vous dans la compétition élyséenne. Le principal moteur de recherche propose ainsi l'occurrence "Nicolas Sarkozy" juste devant l'acteur nord-américain "Nicolas Cage". Malgré cela et votre statut de "petit candidat", vous apparaissez en troisième choix. Devant Nicolas Bedos.
Exister quand on est un candidat du bas de classement des sondages relève de la gageure. Mais une fois votre patronyme intégralement inscrit dans l'outil de recherche du moteur, votre identité numérique et politique reprend le dessus. Ainsi arrivent en premier lieu les suggestions concernant votre programme et 2012. Un référencement relativement identique à la majorité des candidats de ce scrutin présidentiel.
Une fois Nicolas Dupont-Aignan recherché, votre empreinte numérique est plutôt réussie en ce qui concerne votre présence politique en ligne. Le premier des quelques 2 640 000 résultats vous concernant renvoie au site de votre parti, Debout la République. Il devance de quelques liens votre blog mais c'est bien sur ce premier lien que l'on retrouve l'actualité de votre campagne, entre vos communiqués et votre agenda.
Entre votre blog et votre fiche wikipedia, on apprend que vous être député de l'Essonne, que votre slogan de campagne est "La France libre", référence voulue et assumée au Général de Gaulle. On y découvre également votre passé, vous qui avez appartenu au RPR, au RPF puis à l'UMP.
Puis, entre les pages génériques avec votre nom comme tag et votre page officielle sur le site de l'Assemblée nationale, votre empreinte numérique est plutôt lisse. Aucune polémique ne saute aux yeux au premier regard. Et si le réseau de microblogging Twitter est suggéré lorsqu'on recherche votre nom sur Google, seule votre page Facebook figure en première page des résultats.
Ce n'est qu'en toute fin de première page du célèbre moteur de recherche que le premier caillou dans votre chaussure numérique intervient. Votre clash sur le plateau du Grand Journal de Canal+ a créé le buzz. La vidéo de cet épisode est ainsi proposée, tout comme l'analyse politique de Dominique de Montvalon, rédacteur en chef de Francesoir.fr qui revient également sur cet "incident".
Les recherches associées par Google à votre patronyme nous en révèlent plus sur vos idées. La première occurrence nous renvoie à la religion : "Nicolas Dupont-Aignan catholique". Viennent ensuite des liens qui vous rapprochent de l'extrême-droite. Ainsi "Marine Le Pen" et "Front national" sont suggérés. Plus surprenantes sont les occurrences "Hervé Morin", ex-candidat à la candidature à l'Elysée, et "Natacha Polony", éditorialiste et journaliste au Figaro, souverainiste, comme vous.
Votre référencement sur le moteur de recherche de vidéos n'est pas au niveau de celui sur Google. A l'écriture de "Nicolas" sur Youtube, votre nom de famille n'apparaît pas dans les propositions. Quant à votre nom, il est associé à vos passages cathodiques de la campagne présidentielle. Entre votre passage sur le plateau de "Zemmour & Naulleau", vos apparitions au Petit Journal de Canal+ ou le piège que vous a tendu l'imitateur et soutien de François Hollande, Gérald Dahan. Parmi ces documents, on retient que l'éditorialiste Eric Zemmour vous soutient. Ou vous soutenait, la vidéo datant de plus d'un an.
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