Nouvelle-Calédonie : l’archipel en difficulté économique à l’approche du référendum sur l’indépendance
Le référendum sur l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie a lieu dimanche 12 décembre. En attendant, l’archipel fait toujours face à de nombreuses difficultés économiques.
Alors qu’un troisième et dernier référendum pour l’indépendance va avoir lieu dimanche 12 décembre en Nouvelle-Calédonie, le journaliste de France Télévisions, Hugo Capelli, en duplex de Nouméa dans le 23 heures de Franceinfo jeudi 9 décembre, rapporte qu’il n’y a "presque pas eu de campagne". Il explique que les indépendantistes "appellent leurs partisans à ne pas se rendre aux urnes" et demandent le report du scrutin. "Ils ne reconnaîtront pas le résultat du référendum", ajoute-t-il.
"Si demain la France n’est plus là, il faudrait que ce soit une autre puissance étrangère"
Cette situation a eu des conséquences directes en campagne. À Bourail, à deux heures de Nouméa, les employés d’une des principales entreprises agricoles de la Nouvelle-Calédonie travaillent sous une chaleur étouffante. Le sujet du référendum reste tabou ici. Guy Michel, exploitant agricole, craint que l’archipel ne pourrait pas s’en sortir sans la France. "Si demain la France n’est plus là, il faudrait que ce soit une autre puissance étrangère comme la Chine donc nous, on ne souhaite pas ça", affirme-t-il.
La situation financière devient difficile en Nouvelle-Calédonie. Avec la crise sanitaire, le secteur du tourisme est à la peine. Les trois référendums pour l’indépendance ont découragé les investisseurs et même fait fuir certains habitants. Les entrepreneurs plaident pour un changement d’air après ce référendum avec un archipel tourné vers sa transition numérique et écologique, des secteurs qui pourraient relancer l’économie en attirant de nouveaux investisseurs.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.