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Nouvelle-Calédonie : le troisième référendum perturbé par le contexte de crise sanitaire

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Nouvelle-Calédonie : le troisième référendum perturbé par le contexte de crise sanitaire
Nouvelle-Calédonie : le troisième référendum perturbé par le contexte de crise sanitaire Nouvelle-Calédonie : le troisième référendum perturbé par le contexte de crise sanitaire
Article rédigé par France 3 - H.Capelli, M.Bouretima, R.Manzano
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Le troisième et dernier référendum issu des accords de Nouméa se tiendra dimanche 12 décembre en Nouvelle-Calédonie. Les 185 000 électeurs décideront de couper les liens ou non avec la France. Les indépendantistes appellent à boycotter le scrutin à cause du contexte sanitaire.

À quelques jours du référendum pour l'indépendance de la Nouvelle-Calédonie, les affiches du camp indépendantiste n'ont pas été collées. Sur un rond-point de Nouméa, les militants demandent à leurs partisans de ne pas se rendre aux urnes, en raison du Covid-19 qui a fait plus de 200 morts. "La date du 12 a été maintenue par l'État français alors que nous sommes en pleine période de deuil", explique Laurie Humain, membre du bureau politique du FLNKS. La campagne politique n'a par conséquent presque pas eu lieu. 

Des renforts envoyés pour assurer la sécurité  

Les deux premiers référendums ont été remportés de peu par les non-indépendantistes. Ces derniers estiment que la gestion de la crise sanitaire a renforcé la France en Nouvelle-Calédonie. "La nécessité de la France est devenue flagrante pour une partie de la population. (…) On a bien vu que si la France n'avait pas été là, on n'aurait pas été dans la situation dans laquelle on est", confie Sonia Backès, présidente des Républicains Calédoniens. Les autorités craignent des incidents le jour du vote, malgré des appels au calme des formations politiques. Des renforts ont été envoyés pour assurer la sécurité de l'archipel, une situation pas forcément bien vécue par certains habitants. 

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