Reforme territoriale : les grandes municipalités se battent pour être capitale
Dernière étape pour la réforme territoriale, il faut définir les capitales des régions d'ici à l'été 2015. Le but étant de pouvoir organiser les élections régionales de décembre.
En cette dernière étape de la réforme territoriale, certaines régions peinent à s'accorder pour convenir d'une nouvelle capitale. Les grandes villes s'arrachent le titre. Toulouse affronte Montpellier pour devenir capitale de la région Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon. "C'est la Ville rose qui l'emporte", annonce le journaliste de France 2.
Les Montpelliérains s'en doutaient. Mais Philippe Saurel, le maire de Montpellier, n'a pas dit son dernier mot. Il craint surtout de voir disparaître des administrations ou des sièges sociaux et demande une "répartition intelligente des pouvoirs".
Décision finale cet été
Rennes, Nantes, Orléans, Paris ou encore Marseille gardent leur conseil régional. Pour les régions qui ont fusionné : avec Bordeaux, Lyon, Dijon, Lille ou Strasbourg, c'est la loi du plus grand qui s'impose. Reste le cas de la lutte fratricide entre Caen et Rouen, en Normandie. Le 22 avril, le gouvernement entamera une concertation nationale afin de désigner à l'été les futures capitales et commencer à organiser les élections régionales de décembre.
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