Ce qu'il faut retenir du nouveau gouvernement
Le premier gouvernement de Manuel Valls compte 16 ministres de plein exercice. Les secrétaires d'Etat seront nommés la semaine prochaine.
C'est la fin du suspense. Après deux jours de négociations et de rumeurs, le secrétaire général de l'Elysée, Pierre-René Lemas, a présenté mercredi 2 avril le nouveau gouvernement de Manuel Valls. Ce "gouvernement de combat", pour reprendre les mots de François Hollande, compte 16 ministres, dont deux petits nouveaux.
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En attendant la nomination des secrétaires d'Etat la semaine prochaine, francetv info vous dit ce qu'il faut retenir de cette annonce.
Ségolène Royal fait son retour
C'était l'un des secrets les plus mal gardés de ce remaniement. Trois ans après la primaire socialiste et une longue traversée du désert, marquée par sa défaite aux législatives en 2012, l'ancienne compagne de François Hollande revient aux affaires. La candidate socialiste à la présidentielle 2007 est nommée à la tête d'un grand ministère de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie. Elle garde la présidence de la région Poitou-Charentes, a indiqué la vice-presidente de la Région à France Bleu La Rochelle.
Bernard Cazeneuve prend l'Intérieur
Le nom de l'ancien ministre du Budget avait circulé un peu partout ces derniers jours. Mais, à la surprise générale, le remplaçant de Jérôme Cahuzac succède à Manuel Valls comme ministre de l'Intérieur. Il profite sans doute de la bataille entre François Rebsamen, proche de Hollande, et Jean-Jacques Urvoas, proche de Valls, pour le poste.
Arnaud Montebourg et Benoît Hamon promus
Le président devait faire un geste après la nomination du très droitier Manuel Valls à Matignon. Les deux représentants de l'aile gauche du parti, qui s'étaient rapprochés du nouveau Premier ministre, l'avaient bien compris. Arnaud Montebourg obtient le large portefeuille de l'Economie, du Redressement productif et du Numérique. Benoît Hamon devient ministre de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.
Christiane Taubira reste
Opposée à Manuel Valls sur la réforme pénale, la ministre de la Justice était annoncée partante. La Manif pour tous, collectif d'opposants au mariage homosexuel, avait même organisé un "pot de départ". C'est raté : Christiane Taubira reste place Vendôme.
Pierre Moscovici, Vincent Peillon et les Verts partent
Le départ d'Europe Ecologie-Les Verts du gouvernement, où le parti était représenté par Cécile Duflot et Pascal Canfin, était acté depuis mardi soir. Les anciens ministres de l'Economie, Pierre Moscovici, et de l'Education nationale, Vincent Peillon, les accompagnent vers la sortie. Le premier paye les nombreux couacs à Bercy sous son règne, le second, candidat aux européennes, s'est enlisé dans la réforme des rythmes scolaires. En attendant la nomination des secrétaires d'Etat la semaine prochaine, huit ministres de plein exercice et 14 ministres délégués quittent le gouvernement.
La parité est respectée
Pour l'instant, sans compter le Premier ministre, le gouvernement compte huit hommes et huit femmes.
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