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Vidéo "Christophe Béchu connaît peut-être beaucoup plus en profondeur les questions écologiques que Sandrine Rousseau", tacle la ministre de la Transition énergétique

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Article rédigé par franceinfo
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Agnès Pannier-Runacher défend sur franceinfo mardi la nomination du maire d'Angers, proche d'Edouard Philippe, au poste de ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires.

"Il faudra juger Christophe Béchu sur les faits, sur les actes, et pas poser un jugement finalement à l'emporte-pièce" a affirmé mardi 5 juilllet sur franceinfo Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique. "Il connaît peut être beaucoup plus en profondeur les questions écologiques que Sandrine Rousseau", a-t-elle taclé.

Christophe Béchu a pris la succession d’Amélie de Montchalin à la tête du ministère de la Transition écologique et de la cohésion des territoires après l'échec de celle-ci aux élections législatives. La nomination du maire d'Angers, proche d'Edouard Philippe, a été critiqué par les écologistes, notamment Sandrine Rousseau : "Jamais croisé Christophe Béchu sur la moindre lutte écologiste", a-t-elle tweeté.

Il faut juger sur les "faits" et les "actes"

"Il faudra juger Christophe Béchu sur les faits, sur les actes, et pas poser un jugement finalement à l'emporte-pièce qui montre bien la limite de la réflexion de la Nupes et sa difficulté à rentrer dans une logique d'assemblée constructive", a répliqué Agnès Pannier-Runacher.

La ministre de la Transition Energétique met en avant les qualités d'élu de "terrain" de Christophe Béchu. "Il fait de l'écologie tous les jours. Il connaît peut être beaucoup plus en profondeur les questions écologiques que Sandrine Rousseau parce qu’il a été à la manœuvre avec des habitants qui ont des exigences de qualité de vie, de qualité d'air, par rapport au réchauffement climatique", a-t-il expliqué.

"Dans la critique de Sandrine Rousseau, au fond, on entend une sorte de monopole, poursuit la ministre. L'écologie serait le monopole de militants activistes. Ce n'est pas la situation. Comme pour la santé, comme pour l'école, comme pour la question du plein emploi, nous sommes tous, vous et moi, concernés par la question de l'écologie. Nous avons tous une légitimité à prendre position sur ce sujet-là".

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