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Royal contre "ces socialistes qui promettent... la rigueur"

Ségolène Royal, a regretté samedi soir que certains de ses rivaux socialistes promettent "du sang, des larmes, de la rigueur" aux Français en visant sans les nommer, deux de ses rivaux à la primaire socialiste, François Hollande et Manuel Valls.
Article rédigé par Francetv 2012
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
L'ancienne candidate à la primaire socialiste, Ségolène Royal (PS) (AFP - Alain Jocard)

Ségolène Royal, a regretté samedi soir que certains de ses rivaux socialistes promettent "du sang, des larmes, de la rigueur" aux Français en visant sans les nommer, deux de ses rivaux à la primaire socialiste, François Hollande et Manuel Valls.

"Quand j'entends certains dirigeants socialistes promettre du sang, des larmes, de la rigueur... il n'y a pas que la rigueur à promettre, il y a une bonne gestion à mettre en place", a déclaré sur TF1 la candidate PS à l'élection présidentielle en 2007. Mme Royal réagissait à des propos de Manuel Valls, estimant nécessaire "un effort de redressement aussi important que celui que la France a connu au lendemain de la seconde guerre mondiale".

"Je ne suis pas favorable aux hausses d'impôts", a poursuivi la présidente de la région Poitou-Charentes, interrogée sur le projet de réforme fiscale d'un autre candidat, favori des sondages, François Hollande. Dans le Nouvel Observateur du 18 août, l'ancien premier secrétaire du parti socialiste propose une "assiette large pour toutes les impositions", là où le projet PS n'envisage des élargissements d'assiette que pour certains prélèvements. "Je pense que la priorité c'est la relance de l'activité économique et de faire en sorte que tous ceux qui veulent créer leur entreprise (...) puissent trouver les moyens de le faire, et certainement pas en freinant encore la croissance", a fait valoir Mme Royal.

Front commun des socialistes contre l'inscription de la "règle d'or" dans la Constitution

A l'unisson des dirigeants socialistes, Ségolène Royal a refusé de soutenir la "règle d'or" gouvernementale de retour à l'équilibre budgétaire, comme le Premier ministre a invité le PS à le faire au nom de "l'intérêt national". Elle a jugé que cette "règle d'or" n'était ni "efficace" ni "honnête".

En retour, elle a proposé à François Fillon "d'interdire la spéculation sur les Etats" et lui a demandé de nouveau "de rendre public le nom des banques et des institutions financières qui ont spéculé contre les Etats et contre les peuples".

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