Royal va "passer à l'attaque pour défendre les Français"
Ségolène Royal a assuré ce lundi sur Europe 1 qu'elle était décidée à "passer à l'attaque pour défendre les Français" lors du premier grand débat télévisé entre les six concurrents à la primaire PS, jeudi soir en direct sur France 2
Interrogée sur "son état d'esprit" à trois jours de cette confrontation, l'ex-candidate à l'Elysée a affirmé avoir "beaucoup changé" depuis 2007. "J'ai changé en maturité, en profondeur, j'ai travaillé très dur (...) J'ai
analysé les forces et les faiblesses qui sont les miennes, j'ai approfondi quelle était la situation de la France", a déclaré Ségolène Royal.
Comme on lui demandait si elle allait "passer à l'attaque" face à ses concurrents, elle a lancé: "passer à l'attaque je ne sais pas mais, en tout cas, passer à l'attaque pour défendre les Français, oui!"
Dimanche, invitée de l'émission "C politique" sur France 5, la présidente de la région Poitou-Charentes avait affirmé qu'elle ne regrettait "pas du tout" ses vives critiques contre ses deux principaux rivaux, Martine Aubry et François Hollande, publiées dans Le Figaro la semaine dernière.
"Je n'ai absolument pas mis en cause les personnalités ni proféré d'attaques personnelles", a-t-elle assuré. "Ces phrases ont été schématisées et retirées de leur contexte mais je les assume totalement" parce que "les Français ont le droit de comparer nos bilans politiques, nos itinéraires, nos expériences politiques", a expliqué la prétendante à l'investiture socialiste pour 2012 .
"Les cinq candidats socialistes à la primaire ont tous des qualités pour être arrivés à ce niveau-là" mais "je revendique le fait d'être une femme d'action qui obtient des résultats partout où elle a exercé des responsabilités politiques, je revendique aussi une plus grande expérience dans le combat électoral", a-t-elle aussi déclaré, assurant que "ce n'est pas insulter les autres que de mettre en comparaison un certain nombre de points forts".
Dans ses propos rappportés dans le Figaro, Ségolène Royal déclarait que "le point faible de François Hollande, c'est l'inaction", demandant si les Français pouvaient "citer une seule chose qu'il aurait réalisée en trente ans de vie politique". Quant à la maire de Lille, "sa seule expérience électorale, c'est une législative perdue en 2002", assénait-elle.
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