Saint-Geours candidat à la présidence du Medef pour "mener le combat contre la crise"

Avec l'entrée en scène
attendue du président de l'Union des industries et métiers de la métallurgie
(UIMM), âgé de 63 ans, tous les favoris à la succession de Laurence Parisot
sont désormais en lice.

Le président de la
Fédération nationale des travaux publics (FNTP) Patrick Bernasconi s'est
déclaré mercredi, tandis que le patron du Groupe des fédérations industrielles
(GFI) Pierre Gattaz et le fondateur de Virgin Mobile Geoffroy Roux de Bézieux
avaient déjà fait acte de candidature.

"Je veux être élu,
pour mener le combat contre la crise" (Frédéric Saint-Geours)

"Oui, je suis candidat " car "j'ai la conviction que la France court vraiment le danger d'être reléguée en deuxième division ", affirmait Frédéric Saint-Geours dans un entretien mis en ligne sur le site du Figaro jeudi.

Frédéric Saint-Geours
veut incarner un Medef de combat. "En France, les entreprises ont arrêté d'investir alors que les nouvelles forces économiques mondiales continuent de le faire ", estime-t-il. "C'est pourquoi je veux être élu, pour mener le combat contre la crise ", ajoute-t-il.

"Le pouvoir en
place a aggravé le divorce avec le monde économique, en multipliant les mots
qui provoquent, les actes qui exaspèrent, et les mauvais choix qui
paralysent ", écrit Frédéric Saint-Geours par ailleurs dans une lettre adressée jeudi soir aux
adhérents de l'UIMM et aux membres du conseil exécutif du Medef.