Ségolène Royal, candidate aux primaires du PS, était dimanche soir l'invitée de Soir 3
Invitée à s'exprimer sur l'actualité, et en particulier sur la crise grecque, elle a souligné que l'austérité, "ce remède de cheval", n'avait pas donné de résultat.
"Si on ne change pas de système, personne n'est à l'abri", a-t-elle prévenu. "Il faut que la crise que nous subissons serve à changer de chemin".
Premières solutions: instaurer une taxe sur les transactions financières et protéger l'industrie européenne, "injustement concurrencée par les pays émergents".
Concernant le pouvoir d'achat, elle a proposé le blocage des prix de 50 produits alimentaires et de première nécessité, ainsi que ceux de l'énergie.
Primaires: l'inquiétude de l'UMP est "un prétexte"
Interrogée sur et évoquant un risque de "fichage politique", Mme Royal a estimé qu'il s'agit d'un "prétexte". "Je comprends l'inquiétude de l'UMP sur le risque de réussite des primaires", a-t-elle ironisé. "Je comprends que la droite essaie de mettre des bâtons dans les roues à ce souffle démocratique que nous voulons soulever", a-t-elle dit.
"Les gens sont volontaires pour venir signer, émarger une liste, donc cela ne les gêne pas qu'on connaisse leur nom", a-t-elle ajouté.
"La présidentielle ce n'est pas le congrès du PS"
Alors que le journaliste de France 3 Francis Letellier lui demandait qui étaient ses soutiens, elle a prévenu que "l'élection présidentielle, ce n'est pas le congrès du PS". "Ces appels, ces listes, ces bataillons qui risquent de se mettre en place sont une très mauvaise idée", a-t-elle dit.
"Tout ce qui peut diviser le PS n'est pas conforme à l'esprit des primaires, ni à l'esprit de la présidentielle", a-t-elle ajouté. "Il n'a pas été dit que les parrainages (pour la primaire, ndlr) doivent être rendus publics", a-t-elle souligné, estimant que le PS doit s'"adresser aux Français en dehors des manoeuvres d'appareil".
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