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Ségolène Royal estime que Jean-Luc Mélenchon devrait cibler ses attaques sur la droite

L'ex-candidate à la primaire socialiste, Ségolène Royal, a estimé, jeudi 28 mars, que Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche, devrait réserver "ses attaques à la droite" plutôt qu'au Parti socialiste dans un entretien au journal Sud Ouest.
Article rédigé par Catherine Rougerie
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Ségolène Royal et Jean-Luc Mélenchon participent à la Fête de l'Humanité, La Courneuve, le 17 septembre 2011. (Citizenside.com - Michel Stoupak)

L'ex-candidate à la primaire socialiste, Ségolène Royal, a estimé, jeudi 28 mars, que Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche, devrait réserver "ses attaques à la droite" plutôt qu'au Parti socialiste dans un entretien au journal Sud Ouest.

Jean-Luc Mélenchon a le vent en poupe. Et plus il monte dans les sondages, plus on lui envoie des messages.

Interrogée sur la percée dans les sondages du candidat du Front de gauche, la présidente de Poitou-Charentes, Ségolène Royal estime qu'il ne devait pas se tromper d'adversaire dans Sud Ouest.

L'importance du premier tour

"La stratégie de Jean-Luc est de nous prendre des voix au premier tour, mais je lui conseille de réserver ses attaques à la droite et d'aller plutôt chercher les abstentionnistes", explique Mme Royal.

"Je dis aussi aux électeurs de gauche que pas une voix ne doit pas manquer à François Hollande au premier tour", poursuit-elle.

"Mélenchon est un bon tribun, certaines de ses propositions se retrouvent dans notre programme, mais je ne crois pas que François veuille d'une insurrection populaire" ajoute-t-elle.

"Un effet d'optique"

Sur la campagne du candidat socialiste, François Hollande, Mme Royal se montre optimiste.

"Il a déjà réuni 1 million à 1,5 million de supporteurs. C'est beaucoup plus que Jean-Luc Mélenchon à la Bastille", fait-elle remarquer.

"Et puis, regardez aussi les sondages du second tour, une avance d'autant plus historique que nous avons en face un président-candidat omniprésent et omnipotent", dénonce-t-elle avant d'affirmer : "Nous souffrons juste d'un effet d'optique, puisque Sarkozy occupe tout l'espace en tant que président de la République".

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