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"Seul Nicolas Sarkozy peut sauver la France", selon Jean-François Copé

Selon les ténors de l'UMP qui sont passés à la Mutualité (Paris) dimanche, après l'annonce des résultats, Nicolas Sarkozy est "déterminé" pour le second tour. "Il est le seul à pouvoir sauver la France", a déclaré Jean-François Copé.
Article rédigé par Catherine Rougerie
France Télévisions
Publié Mis à jour
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Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP. (LIONEL BONAVENTURE / AFP)

Selon les ténors de l'UMP qui sont passés à la Mutualité (Paris) dimanche, après l'annonce des résultats, Nicolas Sarkozy est "déterminé" pour le second tour. "Il est le seul à pouvoir sauver la France", a déclaré Jean-François Copé.

Ce n'est pas au QG de campagne, rue Convention que s'est déroulée la soirée électorale.

Le site a été jugé trop exigu par l'équipe de Nicolas Sarkozy. Elle a préféré louer le site de la Mutualité, dans le 5 arrondissement, à Paris. Ils ont sans doute bien fait car dès le milieu de l'après midi, les militants sont arrivés. Et à 20 heures, la salle du rez-de-chaussée était comble.

Tout au long de la soirée, après l'annonce des résultats, les supporters du président-candidat ont scandé : "Sarkozy Président, Sarkozy Président" ou "On va gagner, on va gagner".

Plusieurs ténors de l'UMP sont aussi passés dans la salle parisienne pour s'adresser aux sympathisants depuis la tribune, ou pour délivrer un message à la presse.

Copé : "Nicolas Sarkozy est le seul à pouvoir porter le destin de la France"

"La situation va être radicalement différente. Nous ne nous retrouverons plus à neuf candidats contre Nicolas Sarkozy mais à un contre un", a lancé devant un auditoire enthousiaste, Jean-François Copé.

"Seul Nicolas Sarkozy, peut sauver la France (...) il "est le seul à pouvoir porter le destin de la France", a ajouté le le secrétaire général de l'UMP.

Jacob : "la dynamique est de notre côté"

Pour le patron du groupe UMP à l'Assemblée, aucun doute, le président est sur la bonne trajectoire.

"Si on regarde les résultats, Nicolas Sarkozy démarre sa campagne à 21% et il finit entre 26%, 27%. François Hollande la démarre à 38% et la finit à 28% (…) la dynamique est de notre côté", a déclaré Christian Jacob, peu après l'annonce des résultats.

"Maintenant, il faut continuer sur ce socle là, c'est-à-dire s'adresser aux Français et répondre aux inquiétudes qu'ils ont exprimées parce que le vote du Front national est d'abord un vote de crise et d'inquiétude".

Dans quel état d'esprit est le Président ? "Déterminé comme il l'est depuis cette campagne avec à la fois beaucoup de sérieux de motivation, de mobilisation et d'enthousiasme pour affronter le second tour", a assuré M. Jacob.

Apparu : "On va s'adresser à tous les électeurs"

Anticipant les attaques de l'opposition, Benoist Apparu a martelé un seul discours à la presse : "On va nous ressortir, ce soir à gauche, le fantasme de l'alliance entre le Front national et l'UMP. Mais posez la question au PS de savoir s'il va s'allier avec le parti communiste".

"Une élection de second tour, ce ne sont pas des alliances", a poursuivi le ministre chargé du logement.

"On va s'adresser à quels électeurs ? A ceux de M. Mélenchon, à ceux de M. Dupont Aignan, à ceux de Marine Le Pen, à ceux de François Bayrou en leur posant une seule question : dans quinze jours, vous avez le choix entre deux projets, deux personnalités, 'qui est le plus crédible pour gérer la France dans les cinq ans qui viennent ?'", a assuré M. Apparu.

"C'est la seule question qui vaille. Il n'y a pas de négociation à avoir avec quiconque ou d'appels du pied à faire auprès de Monsieur X ou de Madame Y", a-t-il conclu.

Benoist Apparu répond aux journalistes, dans la salle de la Mutualité, à Paris. (DR)

Evénement médiatique

Pour couvrir l'événement, la presse nationale et internationale est venue en nombre. Dès la mi-journée, elle a investi le palais de la Mutualité.

A l'extérieur, les caméras des chaînes généralistes et des chaînes d'information en continu étaient prêtes à filmer l'arrivée du candidat dès la fin de l'après-midi.

Vue à l'entrée de la Mutualité, à Paris, le 22 avril 2012. (DR)

A l'étage, les journalistes étaient sur le pont.

Vue de la salle de presse, au 1er étage de la Mutualité, à Paris. (DR)

Quant aux invités de l'UMP, installés dans la grande salle de la Mutualité, ils attendaient l'annonce officielle des résultats.

Les soutiens de Nicolas Sarkozy attendent l'intervention du président-candidat à la Mutualité, le 22 avril 2012. (DR)

Salle de la maison de la Mutualité, à Paris, le 22 avril 2012. (DR)

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