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"Smic transitoire" : face au tollé, Gattaz se justifie

Le président du Medef Pierre Gattaz a réagi jeudi à la levée de boucliers qu'a provoqué sa suggestion d'un salaire inférieur au Smic. Pour lui, ce n'était qu'une "idée à étudier", rien de plus.
Article rédigé par franceinfo
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  (Benoit Tessier Reuters)

Lors d'une visite aux patrons de Saint-Lon-Les-Mines, dans les Landes, le président du Medef, Pierre Gattaz, a tenu à se justifier sur son idée de "Smic transitoire", proposée mardi.

  • "Je suis très frustré de l'interprétation de mes propos, je trouve ça
    absolument incroyable, je n'ai jamais parlé de 'Smic jeunes' !" , s'est-il exclamé. "J'ai répondu à une question, ce n'était pas une proposition"* , a insisté le patron des patrons.

"Ne pas étudier ces idées c'est contribuer au chômage", Pierre Gattaz, président du Medef.

Selon lui, le but était juste "d'étudier l'idée" avec le gouvernement pour permettre aux "populations extrêmement défavorisées de pourvoir mettre un pied dans l'emploiSi ce sont des mauvaises idées, on les retire, mais ne pas les étudier, c'est contribuer à faire du chômage !" , s'est-il exclamé.

Après l'annonce d'un salaire "transitoire" mardi, Pierre Gattaz a déclenché un véritable tollé à gauche, créant l'indignation des syndicats, et même celle de sa prédécesseur Laurence Parisot, qui a parlé d'une "logique esclavagiste".

Selon un sondage Tilder-LCI-OpinionWay, près de huit Français sur dix estiment que payer un salarié sous le Smic serait inefficace pour lutter contre le chômage.

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