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Soulèvements de la Terre : plus d'un millier de manifestants à Nantes pour s'opposer à la dissolution du collectif

Des rassemblements étaient programmés dans plusieurs villes de France mercredi après l'annonce, en Conseil des ministres, de la dissolution du mouvement écologiste, accusé de violences par le gouvernement.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 2min
Des manifestants tiennent une banderole lors d'un rassemblement pour soutenir les Soulèvements de la Terre, à Nantes (Loire-Atlantique), le 21 juin 2023. (LOIC VENANCE / AFP)

Environ un millier de personnes, selon les organisateurs (1 200 selon les autorités), se sont rassemblées mercredi soir devant la préfecture à Nantes en soutien aux Soulèvements de la Terre. La dissolution du mouvement écologiste a été annoncée ce même jour en Conseil des ministres.

Plusieurs syndicats (CGT, FSU, Solidaires) participaient à la manifestation, où figuraient de nombreux militants marqués par la longue lutte contre le projet d'aéroport, finalement abandonné, à Notre-Dame-des-Landes. Les membres du comité de soutien nantais ont affirmé que de nouveaux rassemblements auraient lieu en France le 28 juin et appellent à agir de "1 000 manières" dans la période à venir.

Des rassemblements à Paris, Lille, Toulouse, Montpellier

Plusieurs dizaines de rassemblements étaient programmés mercredi soir dans toute la France en soutien au collectif, accusé de violences par le gouvernement. A Paris ils étaient plusieurs centaines, en présence notamment de la députée Mathilde Panot (LFI). A Lille, Montpellier et Marseille, 200 personnes ont été dénombrées, ainsi qu'une centaine à Strasbourg.

A Toulouse, entre 200 et 300 personnes se sont également rassemblées. Parmi eux, plusieurs membres du collectif La voie est libre, opposé à la construction de l'autoroute devant relier Castres à la Ville rose, selon lequel, au lieu "d'agir face au dérèglement climatique, (...) l'Etat préfère casser le thermomètre". En fin d'après-midi, les avocats du collectif, Raphaël Kempf et Ainoha Pascual, ont annoncé le dépôt prochain d'un recours auprès du Conseil d'Etat, pour contester la dissolution.

Le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, déclare avoir été "pris à partie", avec d'autres élus, par des militants mercredi soir. Une élue de la majorité, Nina Ochoa, a été blessée à l'épaule, rapporte France Bleu Occitanie.

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