Strauss-Kahn : "Je ne suis candidat à rien"
"J'ai manqué mon rendez-vous avec les Français", a déclaré dimanche soir sur TF1 Dominique Strauss-Kahn, prenant la parole publiquement pour la première fois depuis quatre mois
"Ce qui s'est passé ne comprend ni violence ni contrainte, aucun acte délictueux", a-t-il assuré, reconnaissant avoir commis une "faute" à New York le 14 mai dernier qui lui a fait "manquer" un rendez-vous avec les Français à l'élection présidentielle de 2012.
Donné favori dans les sondages pour battre Nicolas Sarkozy en 2012, Dominique Strauss-Kahn a dit "regretter infiniment" cette "faute morale". "J'ai tout perdu dans cette histoire", a-t-il ajouté. "Je comprends que cela ait choqué, je l'ai payé lourdement je le paie toujours", a-t-il ajouté.
Voir l'interview de Dominque Strauss-Kahn:
L'ancien directeur général du FMI a ajouté qu'il ne serait "évidemment" pas candidat à la présidence de la République et qu'il ne s'immiscerait pas dans la primaire socialiste en vue de l'élection de 2012 car, a-t-il dit, "ce n'est pas mon rôle". A propos de Martine Aubry, avec laquelle il avait conclu un "pacte" (ils n'iraient pas l'un contre l'autre à la primaire, ndlr), il l'a décrite comme "une amie" qui avait été "très présente" au cours des derniers mois.
Alors qu'on lui demandait s'il pensait avoir été victime d'un "piège", il a répondu: "Un piège? C'est possible, un complot, nous verrons...".
"Je ne suis candidat à rien et dans ces conditions, je vais d'abord me reposer, je vais retrouver les miens, je vais prendre le temps de réfléchir. Mais toute ma vie a été consacrée à essayer d'être utile au bien public et on verra", a-t-il conclu.
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