Cet article date de plus de treize ans.

Tweets, enquêtes, détournements et canulars : la politique revue et corrigée par la Toile

Buzz, lol, mobilisation ou indignation... La Toile véhicule le sérieux et l'humour. Même en politique. Surtout en politique ! Retrouvez chaque semaine, en quelque clics, les faits politiques, petits et grands, qui ont fait le tour du Web. En piste.
Article rédigé par Cécile Jandau
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 4min
Campagne de publicité Benetton (AFP)

Buzz, lol, mobilisation ou indignation... La Toile véhicule le sérieux et l'humour. Même en politique. Surtout en politique ! Retrouvez chaque semaine, en quelque clics, les faits politiques, petits et grands, qui ont fait le tour du Web. En piste.

Commençons avec un lien qui date de quelques semaines, mais qui vaut vraiment le détour. Souvenez-vous, par une douce soirée du 27 octobre, Nicolas Sarkozy était interrogé par Yves Calvi et Jean-Pierre Pernaut lors d'une émission spéciale "crise" diffusée simultanément sur France 2 et TF1.

Pas vraiment de quoi dérider ses zygomatiques... à moins de visionner ce LOL-détournement de l'émission réalisé par Vincent Ansieau, qui a fait le tour des réseaux sociaux et qui est en passe d'atteindre les 200 000 vues sur Youtube.

Canular 2.0

On le sait, le Net a investi tous les pans de notre société, y compris celui de la politique. Pour certains, ces nouveaux usages ne semblent pourtant pas encore totalement intégrés. A l'image de ce sénateur UMP, qui a cru qu'il faudrait bientôt payer un timbre pour pouvoir envoyer un e-mail. Serrez les dents ! Non, en fait ce canular est irrésistible !

Greenpeace est entré en web-campagne cette semaine. L'organisation écologique a mis en place un baromètre de mesure du stress de chaque candidats à la présidentielle sur les questions auxquelles elle s'attache tout particulièrement. Graphique, ludique, on ne se lasse pas de voir danser les vignettes de candidats tour à tour taxés de "rétrogrades", d'"attentistes" ou d'"engagés".

Enquête online

Je bash, tu bash, nous bashons tous nos hommes politiques sur Tweeter, Facebook ou même #irl (dans la vraie vie). Petite explication lexicale pour un terme que l'on n'a pas fini de croiser tout au long de cette course à la présidentielle.

Cette semaine, de nombreux internautes ont joué au Sherlock Holmes des grandes affaires politico-financière grâce au site "Manipulations" de France 5, qui se situe au carrefour du webdocumentaire et du jeu vidéo. Réalisé par l'agence phare dans le domaine, Upian, et conduite par David Dufresne, co-créateur du célèbre Prison Valley, cette expérience web permet de mener une véritable enquête en ligne, de fouiller, interroger, démasquer les protagonistes de l'affaire Clearstream qui a secoué le monde politique.

Le tweet d'or de la semaine est décerné au mouvement féministe La Barbe, qui a commenté avec humour les choix de François Hollande pour constituer son équipe de campagne : 19 femmes pour 42 hommes.

Benetton secoue le web mondial

S'attirer les foudres et les rires du web mondial ? C'est ce qu'est parvenu à accomplir cette semaine la marque de vêtements Benetton, habitué des campagnes de publicité "choc". Cette fois-ci, le groupe textile s'est emparé des grandes figures politiques comme Nicolas Sarkozy pour prôner la réconciliation, l'espoir et...l'ironie.

Cette campagne n'est pas du goût de tous, et surtout pas de celui de Christine Boutin. La candidate du Parti chrétien démocrate à la présidentielle a fustigé la représentation du Pape embrassant sur la bouche l'imam de la mosquée Al-Azhar du Caire Mohamed Ahmed al-Tayeb.

Continuons et terminons en finesse. DSK a du tonus. Personne n'en doute. Et surtout pas les étudiants de la faculté de Nantes, qui ont fait le buzz avec l'organisation de leur "Tonus DSK : Droit, santé STAPS et kinés".

Comme pour toute soirée étudiante qui se respecte, les étudiants ont créé une affiche pour l'évènement. On y distingue une blonde pulpeuse en tenue de soubrette qui lance un "Ben dis donc, on te voit plus à l'hôtel...". Alors que les associations féministes et les syndicats montent au créneau, les étudiants revendiquent leur droit à l'"humour potache". On vous laisse juger par vous-même...

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