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UMP "en péril" : Sarkozy appelle à l'aide sur Facebook

L'ancien président de la République a choisi ce réseau social pour réagir à l'annulation de ses comptes de campagne par le Conseil constitutionnel. Il dénonce une "situation inédite sous la Vème République" qui "met en péril" l'UMP. Et il déclare qu'il va "assumer (ses) responsabilités en (s)'engageant pour la garantie d'une expression démocratique libre dans notre pays. Je vous demande de m'aider en vous mobilisant, comme je vais le faire, à cette fin."
Article rédigé par Sylvie Johnsson
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Autre)

"A la suite de la décision du Conseil
Constitutionnel
, le premier parti d'opposition de France qui a contribué
à rassembler il y un an près d'un Français sur deux ne bénéficiera
d'aucun remboursement public
" affirme l'ancien président de la République.

Et il critique ce qu'il considère comme un "principe nouveau " :  "P our un dépassement, que nous avons contesté, de 400.000
euros soit 2.1 % du compte de campagne s'applique une sanction de 100 %
soit 11 millions d'euros".

"Je vais assumer mes responsabilités"

Nicolas Sarkozy en appelle à "tous ceux
qui sont attachés au pluralisme
[...]   Je vais assumer mes responsabilités en
m'engageant pour la garantie d'une expression démocratique libre dans notre
pays. Je vous demande de m'aider en vous mobilisant, comme je vais le faire, à
cette fin."

Et pour ceux qui aurait mal compris le message, l'ancien président de la République publie donc sur sa page Facebook, un lien qui permet de "donner" à l'UMP.

Des centaines de commentaires sur Facebook*


Ce choix d'un réseau social permet à l'ancien chef de l'Etat d'afficher sa modernité et* à ses "amis " de lui apporter leur
soutien. Mais aussi à ses adversaires de s'amuser : "
Alors on fais la manche Sarko
?" ou "
Quelqu'un qui ne sait pas gérer ses propres comptes de
campagne ne peut plus prétendre à redigérer les comptes publics. L'UMP poursuit
sa logique qu'elle a faîtes pendant 10 ans : réclamer de l'argent aux français
pour des comptes mal gérés"*

A Villepinte, en mars 2012, pendant cette campagne présidentielle contestée, Nicolas Sarkozy avait déjà lancé un appel à l'aide.

Ce jeudi, le Conseil constitutionnel a confirmé le
rejet du compte de la campagne présidentielle
de Nicolas Sarkozy, au motif qu'il avait dépassé leplafond
des dépenses autorisées de 466.118 euros.

Bureau politique extraordinaire

L'UMP annonce la tenue d'un bureau politique extraordinaire, lundi à 17h. Il sera élargi pour l'occasion à l'ensemble des parlementaires UMP et se déroulera au siège du parti, en présence de Nicolas Sarkozy.

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