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Présidentielle 2017 : Alain Juppé favori pour la première fois dans un sondage

Le maire de Bordeaux battrait largement Nicolas Sarkozy au second tour de la primaire UMP prévue en 2016, selon les résultats.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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L'ancien Premier ministre Alain Juppé, le 22 avril 2015 à Strasbourg (Bas-Rhin). (PATRICK HERTZOG / AFP)

Si le second tour de la primaire UMP de 2016 avait lieu aujourd'hui, que se passerait-il ? Alain Juppé battrait Nicolas Sarkozy (55-45%), même si l'ancien président reste le favori des sympathisants de son parti, selon un sondage Odoxa pour Le Parisien publié dimanche 24 mai.

55% des sondés qui "comptent voter à la primaire" voteraient pour l'ex-Premier ministre, contre 45% pour l'ancien président. 58% des sympathisants UMP voteraient pour Nicolas Sarkozy, 42% Alain Juppé. Mais celui-ci devance largement Nicolas Sarkozy auprès des sympathisants UDI qui comptent voter à la primaire (80%-20%).

Les deux tiers des sondés disent en outre "préférer" le maire de Bordeaux, 30% le président de l'UMP et 4% ne se prononcent pas. 91% des sympathisants de gauche préfèrent Alain Juppé, 8% Nicolas Sarkozy. En revanche, les sympathisants de droite ont une préférence pour Nicolas Sarkozy.

Il est en tête des intentions de vote pour la présidentielle

Si le premier tour de l'élection présidentielle avait lieu dimanche, avec autant de candidats qu'en 2012, Marine Le Pen obtiendrait 30%, Nicolas Sarkozy 25% et François Hollande 17%. Mais si Alain Juppé est candidat, il arriverait en tête avec 34%, devant Marine Le Pen 31% et François Hollande 16%.

En cas de second tour Juppé-Le Pen, le maire de Bordeaux l'emporterait avec 67% contre 33% pour la présidente du FN. Nicolas Sarkozy gagnerait lui avec 59% des voix, contre 41% pour Marine Le Pen. Nicolas Sarkozy l'emporterait aussi face à François Hollande, à 58% contre 42%. Alain Juppé obtiendrait lui 71%, contre 29% pour l'actuel chef de l'Etat.

 

Le sondage a été réalisé les 21 et 22 mai sur internet auprès d'un échantillon représentatif de 911 personnes inscrites sur les listes électorales, constitué selon la méthode des quotas.

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