Un "autre futur" est possible pour "la France, la belle, la rebelle", a estimé dimanche Jean-Luc Mélenchon
Le coprésident du Parti de gauche, par les communistes pour les représenter en 2012, a estimé sur TF1 que sa désignation était "un excellent point de départ" pour réorganiser la gauche.
"Moi, je propose avec le Front de gauche une révolution citoyenne, pacifique, démocratique pour tourner la page", a déclaré l'eurodéputé.
"Me voici le candidat commun d'un front dans lequel il y a des écologistes, des communistes, des socialistes, des républicains, des révolutionnaires", s'est félicité l'ex-sénateur et ministre socialiste.
Jean-Luc Mélenchon s'est dit "certain que la dynamique de notre union va entraîner et que nous verrons, au fur et à mesure que se dérouleront les primaires des autres partis, des écologistes et des socialistes venir nous rejoindre parce que nous sommes à la hauteur".
Ne pas livrer "la belle France" à "un petit groupe d'oligarques"
"Il ne peut pas être question d'abandonner notre pays à ce petit groupe d'oligarques qui le pille, le tient, le prend à la gorge", a-t-il affirmé.
"J'aime mon pays, la France, la belle, la rebelle, c'est à elle qu'il faut dire qu'un autre futur est possible que celui qu'on lui donne", a-t-il souligné, se disant "le candidat du partage des richesses, de la VIe République et de la planification écologique".
Si les électeurs "en veulent, cela sera fait avec une main de fer", "s'ils n'en veulent pas, c'est le peuple qui est souverain et moi je m'incline devant ses décisions", a-t-il conclu.
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