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Université d'été : Cambadélis demande "écoute et respect"

Le Premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Camdadélis, a lancé ce vendredi à l'Université d'été de La Rochelle les états généraux du parti, un processus de concertation qui vise à le redéfinir.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (A La Rochelle, en 2013 © MAXPPP)

 Le Premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, a ouvert ce vendredi la 22e université d'été du parti à La Rochelle.

Il a rappelé que cette édition était l'occasion de lancer les états généraux du socialisme, un processus de concertation interne au parti qui durera jusqu'au début du mois de décembre. L'objectif de cette concertation : "Nous redéfinir. (...) Nous réinventer. Pour reformuler les raisons d'être du Parti socialiste, et aussi pour redéfinir les raisons d'être membre du Parti socialiste ." Et le patron du PS a invité les militants à "faire en sorte que l'écoute et le respect l'emportent sur les habitudes et sur les certitudes." 

"Les états généraux, c'est un moyen d'aller jusqu'au bout du débat. Ce format permet un vrai débat de fond et c'est mieux qu'on congrès ", a expliqué à des journalistes le porte-parole du PS Stéphane Le Foll. Il répondait ainsi à distance à la sénatrice Marie-Noëlle Lienemann, qui demande la tenue rapide d'un congrès du parti, le prochain étant fixé à 2015.

"Urgence à se réinventer"

"Je trouve l'ambiance plutôt constructive en dépit de ce qu'il s'est passé récemment ", a pour sa part jugé Marylise Lebranchu, ministre de la Décentralisation, également présente à La Rochelle et invitée de France Info ce vendredi. 

"Il y a urgence à se réinventer", selon Marylise Lebranchu, depuis La Rochelle

Secoué par une crise gouvernementale, des critiques internes à la majorité et une polémique sur les propos du nouveau ministre de l'Economie Emmanuel Macron qui s'est dit prêt à revenir sur les 35 heures, le parti a rendez-vous pour trois jours de débats, qui seront clos dimanche par le Premier ministre Manuel Valls. Une dizaine de ministres participeront au travaux, mais le ministre de l'Economie a décliné l'invitation.

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