Valérie Trierweiler est prête à suivre son compagnon François Hollande en campagne

Valérie Trierweiler, journaliste politique et compagne de François Hollande, dit souhaiter protéger encore un peu son anonymat tout en se déclarant prête à assumer son "nouveau rôle". Elle se confie dans un entretien au magazine Elle.

Valérie Trierweiler, compagne de François Hollande, candidat socialiste à la présidentielle, dit qu'elle commencera à remplir son "nouveau rôle en accompagnant peu à peu François en public", dans un entretien au magazine Elle daté du 28 octobre.

Interrogée par l'hebdomadaire féminin sur "son éventuel rôle de première dame", la journaliste répond : "Je continue à croire que je peux gagner du temps, protéger mon anonymat".

Alors qu'elle siégeait au premier rang samedi dernier à la convention d'investiture du candidat PS, Valérie Trierweiler dit qu'elle commencera à "remplir (son) nouveau rôle en accompagnant peu à peu François en public".

"J'ai encore deux mois de demi-tranquillité devant moi. Je continuerai donc à exercer mon métier de journaliste qui me passionne. Pendant plus vingt ans, j'ai été observatrice et je me trouve maintenant en position d'être observée", dit-elle.

"Je suis la femme du politique, elle est la femme politique"

La journaliste politique qui a suivi François Hollande comme premier secrétaire du PS, déclare également : "C'est une complicité qui s'est transformée en coup de foudre. Nous avons réalisé subitement en 2005 que nous étions totalement amoureux l'un de l'autre". La séparation de M. Hollande d'avec Ségolène Royal, mère de ses quatre enfants, a été rendue publique en 2007.

Elle décrit le candidat socialiste comme un homme "d'un optimisme incroyable", qui "pense qu'il y a toujours des solutions à tout et qu'il ne faut jamais perdre la moindre minute dans la vie".

Concernant le tweet dans lequel la journaliste a salué le ralliement de Ségolène Royal au candidat Hollande, elle répond : "Moi, je suis la femme du politique, elle est la femme politique. Il n'y a aucune concurrence entre nous."