Valérie Trierweiler : "Le crime de lèse-majesté existe encore dans les têtes"
L'ancienne Première dame accorde un entretien au "Parisien", mercredi 13 mai, à l'occasion de la sortie de son livre "Merci pour ce moment" en édition de poche.
"Je n’avais pas saisi que nous étions toujours en monarchie." Valérie Trierweiler persiste et signe, dans un entretien publié dans Le Parisien, mercredi 13 mai, dont un extrait est disponible en ligne. L'ancienne Première dame revient notamment sur les critiques qui ont émaillé la sortie de son ouvrage, Merci pour ce moment : "C'était le prix à payer. Le crime de lèse-majesté existe encore dans les têtes", estime-t-elle. Mais elle ajoute qu'elle "ne regrette rien".
"J'ai servi d'instrument pour la conquête du pouvoir"
La version poche de l'ouvrage paraît mercredi, alors que plus de 500 000 exemplaires de l'édition originale ont déjà été vendus. Selon les estimations, ce succès de librairie aurait rapporté 1,5 million d'euros à Valérie Trierweiler. "Comme 60% de Français, je vais devenir propriétaire de ma résidence principale et je paierai mes impôts", répond-elle, au moment d'évoquer cet argent.
Quand elle évoque Ségolène Royal et François Hollande, enfin, Valérie Trierweiler ne cache pas son amertume. "Lorsqu’en 2005, leur rivalité a pris le pas sur leur complicité, j’ai servi d’instrument pour la conquête du pouvoir. J’ai été naïve."
"Je m’incline", renchérit-elle. "Ils sont indissociables. Cela dépasse leurs enfants. Tous les deux partagent un goût immodéré pour la politique. Le pouvoir est leur raison de vivre, leur obsession commune. L’enjeu a longtemps été de savoir lequel des deux accéderait à l’Elysée. C’est tranché."
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