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Vidéo] "Dimanche, chaque voix va compter", a affirmé Nicolas Sarkozy lors de son dernier meeting

Nicolas Sarkozy a tenu sa dernière réunion publique de campagne, vendredi 4 mai, aux Sables d'Olonne. "Les choses vont se jouer sur le fil du rasoir", a-t-il assuré dès le début de son intervention, appelant à un sursaut national.
Article rédigé par Catherine Rougerie
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
Nicolas Sarkozy salue ses partisans, à l'issue de son meeting aux Sables d'Olonne, le 4 mai 2012. (AFP - Philippe Wojazer)

Nicolas Sarkozy a tenu sa dernière réunion publique de campagne, vendredi 4 mai, aux Sables d'Olonne. "Les choses vont se jouer sur le fil du rasoir", a-t-il assuré dès le début de son intervention, appelant à un sursaut national.

Y croire vaille que vaille. Et se battre jusqu'au bout pour faire mentir les pronostics.

Vendredi 4 mai, Nicolas Sarkozy a assuré que la victoire allait se jouer sur le fil du rasoir. "Je sens monter une mobilisation que je n'ai jamais ressentie", a-t-il déclaré, histoire de galvaniser ses partisans venus le soutenir pour son dernier meeting de campagne, aux Sables d'Olonne.

"Dimanche, chaque voix va compter". "La question, c'est vous ! La France et les Français. Que voulez-vous pour votre pays, vos enfants ?", a lancé le chef de l'Etat appelant à un "sursaut national".

Les raisons de la victoire, selon Sarkozy

"Jamais ces dernières semaines, le peuple de France a eu autant de sentiment qu'on lui manquait de respect"", a lancé dès le début de son intervention M. Sarkozy. "C'est absolument sans précédent".

Face à cela, "nous devons être déterminés", a-t-il poursuivi. "Vous devez imposer votre liberté, ne pas accepter la mainmise d'une pensée unique et d'un système politico-médiatique". "Quand les Français choisissent, ils choisissent comme ils le souhaitent et pas comme on leur dit de faire".

"La majorité silencieuse a le droit de refuser le socialisme, le laxisme et l'égalitarisme, c'est notre droit !"

Hommage aux centristes qui "l'ont soutenu"

Le président candidat a rendu hommage aux centristes qui "malgré les pressions" l'ont soutenu au premier tour et à tous ceux qui l'ont rejoint au second.

Puis il s'est de nouveau expliqué sur sa stratégie de l'entre-deux-tours et son discours à l'égard de l'électorat frontiste. "Ces 6 millions et demi de Français qui ont voté Marine Le Pen, ce ne sont pas des sous-citoyens", a affirmé M. Sarkozy.

"Qui sont-ils pour oser dire qu'on ne doit pas parler à 6,5 millions de Français ? Quels sont leurs titres de gloire ?", a-t-il demandé allusion aux critiques de la gauche et d'une partie des centristes.

"J'ai prononcé le mot immigration : immédiatement le procès était instruit", a argué le président.

Non au droit de vote aux étrangers

M. Sarkozy a poursuivi sur le terrain de l'immigration, rappelant ses propositions et ironisant, notamment, sur un média qui le citant avait parlé de "honte pour la France".

"Y a-t-il, dans ce que je dis, le moindre mot qui ne soit pas républicain ?" a demandé M. Sarkozy. "Je comprends qu'on ne partage pas notre opinion mais présenter ça comme anti-républicain, c'est une honte", a-t-il martelé. "Si les Républicains ne s'emparent pas des vrais problèmes des Français alors les autres le feront à notre place", a-t-il assuré allusion aux scores du front national au premier tour.

"Nous ne voulons pas donner le droit de vote aux étrangers. C'est notre droit. Il n'y a aucune violence là-dedans" (...) "Je n'accepte pas qu'on fasse la chasse aux chrétiens d'orient qui ont le droit d'être respectés dans leur identité", a-t-il ajouté.

Une France forte dans une Europe

Concernant l'Europe, M. Sarkozy a répété qu'il y avait "besoin de frontières, notamment pour Schengen (...) et que "L'Europe doit exiger la réciprocité dans les accords commerciaux avec le reste du monde".

"C'est parce que je suis Européen que je dois porter le changement de l'Europe", a-t-il assuré.

"Nous avons pensé que l'Europe pouvait se construire sans les nations mais l'Europe ne pourra se construire que sur des Nations fortes." "Tourner le dos à la Nation, c'est tourner le dos à l'avenir.", a conclu le chef de l'Etat.

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