: Vidéo Gens du voyage : le PS se déchire
Faut-il sanctionner les communes de plus de 5 000 habitants qui refusent de jouer le jeu en construisant des zones d'accueil ? Un élu PS s'y oppose.
C'est la nouvelle polémique sur l'accueil des gens du voyage. Manuel Valls a soutenu mercredi 17 juillet l'idée de mécanismes coercitifs pour forcer les maires à créer des aires d'accueil pour les gens du voyage. Une proposition qui est loin de faire l'unanimité à gauche.
"Nous ne pouvons plus accepter, treize ans après sa publication, (…) que la loi Besson demeure en grande partie lettre morte", a déclaré le ministre de l'Intérieur, en référence à une loi de 2000 qui impose à toute commune de plus de 5 000 habitants de créer des aires d'accueil pour les populations itinérantes. Le député PS Dominique Raimbourg, rapporteur d'une proposition de loi sur la situation des gens du voyage, a indiqué mardi 16 juillet que son texte visait à imposer des contraintes financières aux communes refusant d'aménager ces espaces.
Laurent Baumel, député-maire PS de Ballan-Miré (Indre-et Loire), a publiquement affiché son opposition. Face à ce début de fronde, Manuel Valls a rappelé les obligations des maires en matière d'accueil des gens du voyage. "Les aides incitatives de l'Etat ont montré leurs limites : le renforcement des pouvoirs des préfets, autorisés à prendre les mesures nécessaires à la réalisation des aires, est donc une nécessité", a-t-il rappelé.
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