: Vidéo "Condamné au pénal, ce n'est pas une petite chose" : Pénicaud se justifie après avoir donné son accord au licenciement d'un syndicaliste de La Poste
La ministre du Travail a fait valoir dans "Dimanche en politique" sur France 3 que le refus de ses prédécesseurs a été invalidé par le tribunal administratif.
Critiquée, Muriel Pénicaud se défend. La ministre du Travail a justifié, dimanche 8 avril sur France 3, sa décision controversée d'autoriser le licenciement d'un responsable syndical de La Poste, Gaël Quirante, secrétaire du syndicat SUD Poste dans les Hauts-de-Seine, condamné pour la séquestration en 2010 de cadres pendant une grève.
"Beaucoup de choses fausses circulent", a assuré la ministre, invitée dans l'émission "Dimanche en politique". "Avant que la condamnation en appel au pénal arrive, mon prédécesseur avait refusé" le licenciement, a-t-elle rappelé. Mais "l'année dernière, le tribunal administratif a jugé illégale" cette décision "puisqu'il y a eu condamnation pénale". "Condamné au pénal, ce n'est pas une petite chose", a-t-elle ajouté.
La ministre a assuré que si elle avait refusé à son tour, elle aurait "été condamnée de même par le tribunal administratif". "Moi, j'estime qu'un ministre n'est pas au-dessus de la justice. Quand il y a deux condamnations pénales et une condamnation du tribunal administratif qui invalide la décision des prédécesseurs sur ce sujet, je considère que mon devoir, c'est une certaine neutralité par rapport à la justice", a-t-elle tranché.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.