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Vidéos Et si le Parlement néo-zélandais était le plus cool du monde ? La preuve en cinq séquences

Débattre en chanson, détruire des montres avec un marteau ou traduire des insultes en langue des signes... les élus néo-zélandais ont l'habitude de faire dans l'originalité. 

Article rédigé par franceinfo - licia Meysenq
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 4min
Lors d'une séance au Parlement à Wellington, Nouvelle-Zelande, deux députés se sont exprimés en chanson le 16 décembre 2016.  (NZHERALD / YOUTUBE)

Loin des postures guindées et des discours interminables connus dans nos contrées, le Parlement néo-zélandais pourrait bien obtenir le titre d'assemblée la plus cool du monde. En plus de conduire à gauche et d'avoir huit fois plus de moutons que d'habitants, la petite île à l'autre bout du monde comporte un hémicycle très singulier où l'insolite semble habituel. 

Chanter pour célébrer une loi ou traduire une insulte en langue des signes : franceinfo vous donne cinq signes qui montrent que les séances au Parlement sont inégalables. 

Des cantiques de Noël en pleine séance 

"Père Noël, inscris-toi au parti maori", ont chanté deux membres de l'Assemblée. Mercredi 14 décembre, Marama Fox et Te Ururoa Flavell, ont interprété leur propre version de Santa Baby au ukulélé, sous le regard amusé de leurs collègues. Les paroles, légèrement modifiées, appelaient à loger les sans-abris et faisaient allusion à une réforme pour l'enfance, décriée par le parti maori. Le New Zeland Herald rappelle que ce n'est pas le premier moment incongru de la journée : un peu plus tôt, un député a cité la chanteuse pop Taylor Swift dans un discours.

Des chansons d'amour pour célébrer la légalisation du mariage gay

Des chants avaient déjà résonné au Parlement néo-zélandais en avril 2013. Lorsque le mariage gay est légalisé dans le pays, les spectateurs entonnent une chanson d'amour maori, comme le rapporte le journal Sydney Morning Herald : Pokarekare Ane. Sans hésiter, la majorité des députés les rejoignent avant de lancer un tonnerre d'applaudissements. Les 44 membres qui avaient voté contre le texte de loi (contre 77 qui l'ont approuvé) se sont contentés de quitter la galerie en silence. 

Des chansons pour fêter son départ 

En mai 2014, Shane Jones décide de démissionner du Parlement pour devenir ambassadeur pour le développement du Pacifique au sein du ministère néo-zélandais. Dans son discours de départ, prononcé devant une salle comble, il ironise et se laisse aller à des petites chansons et autres blagues. Par exemple, le Stuff (en anglais) rapporte qu'il a ironisé lui-même sur une de ses précédentes mésaventures : il avait dépensé de l'argent du contribuable pour regarder des films pornographiques dans des chambres d'hôtel.

Une montre détruite à coups de marteau

Comment quitter le Parlement en se faisant remarquer ? Il suffit de demander à Nandor Tanczos qui décide de ne pas renouveler son mandat une quatrième fois. "Je suis arrivé au Parlement en pensant que vous étiez tous une bande de salopards. J'avais tort", lance l'ancien député vert, en juin 2008 en louant l'ensemble des membres avec qui il a travaillé.

Quelques minutes après, il fracture sa montre à coups de marteau, dans une séquence immortalisée par le New Zealand Herald. Ce geste un peu incongru est censé représenter sa libération symbolique des "chaînes du temps chronométré qui nous déconnecte des rythmes naturels de la vie et de la planète", comme il l'explique, devant des députés circonspects. 

Des insultes traduites en langue des signes

Le député Ron Mark s'est un peu emporté pendant un débat sur le budget en mai 2015. Interrompu par ses pairs, il murmure un "shut the fuck up" qui pourrait être traduit par un "fermez-là", en plus vulgaire. Si personne ne le remarque, cette petite saillie n'échappe pas à l'interprète en langue des signes, qui comme le remarque le Mirror, traduit cette petite phrase par un geste ordurier : un doigt d'honneur en direct.  

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