"Closer" a organisé "une véritable traque" contre Julie Gayet, dénonce son avocat
L'actrice et productrice de cinéma réclame 50 000 euros de dommages et intérêts après la publication de photos la montrant en compagnie de François Hollande.
Julie Gayet est devenue la "proie" d'"une véritable traque organisée" par le magazine Closer, a dénoncé l'avocat de la comédienne, jeudi 6 mars, lors du procès qui l'oppose au magazine people. L'actrice et productrice de cinéma réclame 50 000 euros de dommages et intérêts, ainsi que 4 000 euros pour les coûts de procédure. Le tribunal rendra sa décision le 27 mars.
Le magazine avait publié le 10 janvier des photos volées du chef de l'Etat et de la comédienne, photographiés séparément devant un immeuble parisien situé rue du Cirque, à une centaine de mètres de l'Élysée. "Il y a eu un avant et un après. Elle a été assaillie par une nuée de photographes (...), on avait l'impression d'une chasse à courre et d'un gibier, notamment quand elle est sortie en voiture, on lui a fait prendre tous les risques", a déploré Jean Enocchi, l'avocat de Julie Gayet. "Le but de l'article est à l'évidence illégitime : c'est de la curiosité, du voyeurisme (...) une opération de basse police. Quel est l'intérêt général pour la société de révéler le nom de Julie Gayet et sa photo ?", s'est-il encore interrogé.
Le conseil de Closer, Delphine Pando, devrait plaider "le droit à l'information" dans ce dossier. "Je vais soutenir le caractère légitime de l'information de Closer qui présente un intérêt général", a expliqué l'avocat du magazine, juste avant le début de l'audience.
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