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Villepin entend "modifier profondément le paysage de l'Etat"

Le candidat de République Solidaire à la présidentielle, Dominique de Villepin, qui présentera son programme début février, a préconisé, mercredi 18 janvier, plusieurs priorités dont celle de mettre en place un gouvernement resserré à dix ministres.
Article rédigé par Catherine Rougerie
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Dominique de Villepin invité de Canal Plus, le 13 décembre 2011. (AFP - Miguel Medina)

Le candidat de République Solidaire à la présidentielle, Dominique de Villepin, qui présentera son programme début février, a préconisé, mercredi 18 janvier, plusieurs priorités dont celle de mettre en place un gouvernement resserré à dix ministres.

Après avoir dénoncé, le 11 janvier, les grands partis "trop loin des réalités" et le "faux débat droite-gauche", l'ancien premier Ministre a commencé a distillé, mercredi, sur Europe 1, quelques-unes de ses propositions.

Pour le détail, M. De Villepin a donné rendez-vous début février.

De nouvelles priorités d'action gouvernementale

Parmi les premières idées citées par Dominique de Villepin, un gouvernement resserré à dix ministres. "Cela veut dire recentrer les missions de l'Etat, cela veut dire modifier profondément le paysage de l'Etat".

L'ex premier Ministre s'est déclaré également en faveur de la mise en place de huit régions, contre les 22 actuelles en France métropolitaine, et les quatre en outre-mer.

Il a souhaité enfin la fin du cumul des mandats. "Je n'en peux plus d'avoir des politiques à mi-temps, a-t-il dit. Quand vous êtes chef d'entreprise, vous faites cela à 100%". Il a qualifié d'"aberration" le fait d'avoir des ministres qui soient en même temps maires.

"Sarkozy n'a pas défini de priorité"

"Gouverner, c'est prévoir et c'est agir", a par ailleurs souligné M. de Villepin dans cet entretien.

"Nous sommes confrontés à une situation très difficile pour notre pays avec l'entrée en récession, avec la dégradation du marché de l'emploi. Je regrette pour ma part que la priorité entre 2005 et 2007, la bataille en matière de l'emploi n'est pas été suivie à partir de 2007.

"Sarkozy n'a pas défini de priorité", a regretté M. de Villepin.

"Le système politique aujourd'hui en France est complètement bloqué (...). C'est la sanction du quinquennat de Nicolas Sarkozy. Il n'a pas pu changer les choses avec l'hyper présidence. Il n'a pas pu changer les choses parce qu'il n'a pas de priorités", a souligné M. Villepin.

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