Xavier Bertrand veut renforcer l'activité partielle pour lutter contre le chômage
Xavier Bertrand était l'invité, le 4 décembre, du 12-13 dimanche sur France 3. Le ministre du travail est revenu sur le sommet sur l'emploi promis par Nicolas Sarkozy à Toulon. Il s'exprime aussi sur la montée du chômage en cette période de crise.
Xavier Bertrand, en tant que ministre du travail, sera un des acteurs du sommet pour l'emploi annoncé pour janvier par Nicolas Sarkozy.
Appel aux syndicats
Les syndicats craignent à cette occasion d'être récupérés politiquement à quelques mois de l'élection présidentielle.
"J'espère que les syndicats viendront avec un esprit de responsabilité et des propositions. M.Chèréque (patron de la CFDT) voulait un sommet. Il l'a. Il faut être cohérent. Ce n'est pas le premier sommet sur l'emploi. Au moment où il y a une crise , c'est bien qu'on puisse se retrouver", déclare M.Bertrand.
Hausse du chômage
Interrogé sur les conséquences de la montée du chômage sur le vote à l'élection présidentielle, le ministre répond que "les français ne sont pas fous et comprennent qu'on est dans une crise sans précédent". Il poursuit en expliquant que "La France est un des pays qui résiste le mieux à la montée du chômage en Europe".
Pour lutter contre le chômage, M. Bertrand souhaite renforcer le recours à l'activité partielle, sur un court terme pendant la crise.
Xavier Bertrand - 12/13 France 3, 04 décembre 2011
A plus long terme, il promet que "si nous l'emportons en 2012, nous baisserons les charges sur le travail pour pouvoir produire plus". Comment alors compenser la baisse des recettes ? "Entre la hausse de la CSG ou la TVA sociale, le débat n'est pas tranché. Mais pourquoi pas une TVA au niveau européen" déclare M.Bertrand.
Bras de fer
Sur le plan politique, celui qui fut secrétaire national de l'UMP revient sur les propos d'Arnaud Montebourg comparant Angela Merkel à Bismarck.
"Ces paroles sont inacceptables. On voit bien la gène dans le camp Hollande. C'est un aveu de faiblesse", ironise t-il, "M.Hollande parle de bras de fer avec Mme Merkel, alors que dans son bras de fer avec Mme Aubry, il n'est pas capable d'imposer ses lieutenants aux élections législatives".
"On ne parle pas comme cela à ses alliés et à ses amis", conclut le ministre du travail
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