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Éric Zemmour à 15% dans le sondage Franceinfo/Le Parisien : "Pas le reflet d'une vérité", réagit un soutien de Valérie Pécresse

Selon le sondage Ipsos-Sopra Steria pour franceinfo et Le Parisien-Aujourd'hui en France publié vendredi, Valérie Pécresse gagnerait deux à trois points dans les intentions de vote, en cas de non candidature du polémiste à la présidentielle. 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Valérie Pécresse candidate à l'élection présidentielle en avril 2022. (PASCAL GUYOT / AFP)

"Aujourd'hui, les sondages signifient quelque chose mais ne sont pas le reflet d'une réalité, d'une vérité", a réagi vendredi 1er octobre sur franceinfo Florence Portelli, maire de Taverny (Val d’Oise), vice-présidente de la région Ile-de-France et du mouvement Libres!, soutien de Valérie Pécresse. Selon un sondage Ipsos-Sopra Steria pour franceinfo et Le Parisien/Aujourd'hui en France, le polémiste Éric Zemmour est crédité de 15% d'intentions de vote. "Ce sondage signifie que les idées d'extrême droite sont très fortes dans notre pays puisque Éric Zemmour je l'assimile à l'extrême droite."

franceinfo : Éric Zemmour crédité de 15% devant la droite selon un sondage Ipsos-Sopra Steria pour franceinfo et Le Parisien/Aujourd'hui en France, publié ce vendredi, ça vous inquiète ?

Florence Portelli : Non et ce n'est pas de la langue de bois. C'est quelque chose sur lequel j'ai beaucoup de recul. Je crois qu'il faut avancer sereinement et sur nos idées. Il ne faut surtout pas se laisser affoler par les sondages qui, à l'heure d'aujourd'hui, signifient quelque chose mais ne sont pas le reflet d'une réalité, d'une vérité. Ce sondage signifie que les idées d'extrême droite sont très fortes dans notre pays puisque Éric Zemmour je l'assimile à l'extrême droite. Il a des propos inquiétants mais il y a un tel ras-le-bol, une telle désillusion chez beaucoup de nos compatriotes qu'ils se laissent séduire par les sirènes de l'extrémisme. Il faut affirmer encore plus haut ce que nous proposons pour expliquer à nos compatriotes que ce n'est pas la bonne option.

Comment réagissez-vous à ce qu'a dit Xavier Bertrand qui refuse l'idée d'un congrès chez Les Républicains pour désigner le candidat à l'élection présidentielle ?

Je ne suis pas là pour commenter ce que dit notre ami Xavier. Ce que je sais, c'est que Valérie Pécresse a toujours dit qu'elle se plierait à la règle et au jeu collectif. C'est quand même délicat d'aller chercher l'aide des Républicains et de dire qu'on s'en fout des règles que vous avez choisies. Le seul moyen de gagner c'est de montrer qu'on est rassemblés. Et pour être rassemblés vu n'y a pas de candidat naturel, il faut un départage. Valérie Pécresse se soumettra au congrès. Je suis sûre que toutes celles et tous ceux qui respectent les militants ne joueront pas le hors-jeu. Quand on est hors-jeu on ne marque pas de but.

Dans le sondage Ipsos-Sopra Steria pour franceinfo et Le Parisien/Aujourd'hui en France, il y a l'hypothèse Xavier Bertrand à 14%, Valérie Pécresse à 12% et Michel Barnier à 11%, pour vous ce n'est pas assez significatif ?

Non, d'autant plus que ça varie d'un sondage à l'autre car il y a la marge d'erreur. On voit plutôt qu'en réalité ces candidats de la droite sont à peu près au même niveau. On est en octobre, on a deux mois pour faire une belle campagne pour montrer ce qui rassemble mais aussi ce qui différencie les candidats. [le 4 décembre le congrès des Républicains désignera le candidat de droite]. Il y a de vraies différences sur l'emploi, sur l'écologie, sur l'éducation. Valérie Pécresse est la seule à parler vraiment d'éducation à avoir un programme dessus.

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